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Santé sexuelle et sexualité féminine

L'anatomie intime de la femme, souvent méconnue
L'anatomie intime de la femme, souvent méconnue
Les troubles de l'orgasme féminin
Les troubles de l'orgasme féminin
La violence sexuelle touche 1 femme sur 3
La violence sexuelle touche 1 femme sur 3
Les mythes sur le fonctionnement de la sexualité féminine persistent
Les mythes sur le fonctionnement de la sexualité féminine persistent
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SYNDROME DE CHOC TOXIQUE

Le risque serait identique avec des tampons hygiéniques ou des coupes menstruelles

25/04/2018 – Pr Gérard Lina, qui dirige un laboratoire de bactériologie en lien avec le Centre National de Référence des staphylocoques français, avait lancé l'an dernier une collecte de tampons usagés afin d'étudier le syndrome du choc toxique. Ses premiers résultats montrent que ce n'est pas la composition des protections qui peut causer une infection, mais leur mauvaise utilisation, due à un manque d'informations.

capture d'écran coupe menstruelle, tampon
capture d'écran coupe menstruelle, tampon

Composition hors de cause

Selon les analyses menées par le Pr Lina, la composition des tampons serait hors de cause et il n'y aurait pas un type de tampon particulier plus à risque qu'un autre.

Selon ses derniers résultats parus dans la revue Applied and Environnmental Microbiology, les tampons tout comme les coupes menstruelles pourraient servir de milieu de culture aux staphylocoques producteurs de la toxine du syndrome du choc toxique, et la structure et la densité de la fibre du tampon (et non pas sa composition) ainsi que la fréquence de changement de la protection, seraient en cause dans le risque potentiel associé.

Les coupes pourraient d'ailleurs favoriser davantage que les tampons la croissance des bactéries en raison de l'introduction additionnelle d'air dans le milieu avec la coupe. Ainsi, la multiplication anormale des bactéries serait possible tant avec des tampons qu'avec une coupe menstruelle.

Les chercheurs notent que ce qui est certain, c'est qu'une mauvaise utilisation des protections hygiéniques comporte des risques. Les femmes ne suivent pas suffisamment les conseils de précaution, selon le chercheur. Or, les notices indiquent généralement qu'il faut changer de tampon après moins de 8 heures, mais selon les scientifiques, il est probable que les chocs toxiques puissent survenir avant ce délai, probablement trop long.

Changer de tampon la nuit aussi!

Ils estiment qu'il faudrait réduire cette durée à 6 heures, et surtout faire passer le message de ne pas porter de tampon pendant toute une nuit."

Pouvoir absorbant et flux à considérer!

Par ailleurs, les femmes ne semblent pas assez prendre en compte le pouvoir absorbant des tampons, alors que le chercheur note que "les tampons hyper absorbants sont mal tolérés et ont tendance à altérer la muqueuse, donc il semble inapproprié de les porter quand le flux des règles est moindre, notamment au début des règles.

A l'inverse, les tampons les moins absorbants ne sont pas adéquats non plus lorsque les flux sont importants : un tampon trop imbibé favorise la multiplication des bactéries, donc la production de toxines."

Source: Journal des femmes, 24.04.18

E.W. - www.masexualite.ch

La vidéo du mois: La contraception d'urgence

Tout sur la contraception d'urgence - une vidéo à diffuser largement!
Réalisée par AESP Pharma, avec PharmaGenève et le Centre de Santé Sexuelle.

Lisez également l'article paru sur le sujet sur Planète Santé

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Source: ARTCOSS - Site de l'Association Romande et Tessinoise des Conseillères et Conseillers en Santé Sexuelle

Non, la ménopause ne signifie pas la fin d'une sexualité épanouie

17/02/2018 – "Qu’elle soit débridée ou moins intense, il n’existe pas de «date limite» pour la sexualité de la femme (ou de l’homme). En général, elle évolue et s’enrichit même avec l’âge."

C'est ce que rappelle cet article, adapté de notre livre "Ma sexualité (femme)", sur le site Planète Santé.

capture d'écran article Planète Santé: Epanouie sexuellement, même à la ménopause
capture d'écran article Planète Santé: Epanouie sexuellement, même à la ménopause

Traitement hormonal de la ménopause: il serait bien moins dangereux pour la santé des femmes

20/12/2017 – Une nouvelle étude basée sur un suivi sur 18 ans conclut que la substitution hormonale n'augmenterait pas le risque de décès des femmes ménopausées comme conclu dans une première analyse datant d'il y a 15 ans, rapporte Egora.fr (1.12.17), citant les conclusions du Congrès du Groupe d’étude sur la ménopause et le vieillissement hormonal (23.11.17)*:

Les femmes sous substitution hormonale n'ont pas de risque accru de décès © Freepik.com
Les femmes sous substitution hormonale n'ont pas de risque accru de décès © Freepik.com

"Quinze ans après, ce sont 23 347 femmes qui ont été inclus dans la nouvelle analyse qui vient d’être publiée, avec un suivi cumulé de 18 ans. L’étude a porté sur les taux de mortalité. Au cours de cette période, 7 489 décès ont été enregistrés, 1 088 pendant la phase interventionnelle, 6 401 ensuite. Les auteurs ont montré que le THM n’entrainait pas de hausse de décès. Ainsi, la mortalité totale a été évaluée à 27,1% dans le groupe THM, contre 27,6% dans le groupe placebo. La mortalité cardiovasculaire était de 8,9% sous THM, contre 9% sous placebo ; et celle par cancer de 8,2% versus 8%. Mais plus encore, le THM avait un effet bénéfique dans le groupe des femmes âgées de 50 à 59 ans, entrainant une baisse significative de 31% de la mortalité globale dans cette tranche d’âge. S’y associait une diminution de la mortalité cardio‐vasculaire de 21% et de la mortalité par cancer de 26% même si "compte tenu du nombre relativement faible de cas, ces baisses ne sont pas statistiquement significatives", précise le Pr Patrice Lopes (Nantes).

  • Menopausal Hormone Therapy and Long-term All-Cause and Cause-Specific Mortality, The Women’s Health Initiative Randomized Trials paru sur jamanetwork.com

2017

L'orgasme nocturne féminin expliqué

17/11/2017 – FemmeActuelle.fr a interviewé la responsable de www.masexualite.ch au sujet des orgasmes féminins qui se produisent durant le sommeil.

Un article d'Estelle Priam, qui vient de paraître sur femme actuelle.fr.

© Capture d'écran, Femme actuelle.fr
© Capture d'écran, Femme actuelle.fr

Retrait de l'implant Essure®: nouvelle procédure chirurgicale prometteuse en France

10/11/2017 – De nouvelles procédures chirurgicales plus douces de retrait de l'implant de stérilisation définitive Essure® sont expérimentées par le service de gynécologie du CHU de Brest, rapporte le site medscape.com.

Cela suite au retrait du marché européen du dispositif, annoncé par son fabricant, Bayer, le 17 septembre dernier, après plusieurs années de controverses sur son rapport bénéfice/risque, et deux plaintes de femmes en France notamment.

Ce service de gynécologie breton est en effet confronté à des demandes régulières de la part de femmes souhaitant faire retirer l'implant.

Divers symptômes

L'implant Essure®, capture d'écran, DR
L'implant Essure®, capture d'écran, DR

L'implant en bref:

L'implant Essure®: il s'agit d'une méthode de stérilisation consistant à introduire, par les voies naturelles, des mini-implants dans les trompes. Ceux-ci vont déclencher une cicatrisation qui va obstruer les trompes. Ainsi bouchées, toute grossesse est impossible, à vie.

Les femmes ayant souhaité le retrait du dispositif se plaignaient de divers symptômes:

  • fatigue permanente (87% des cas),
  • pertes de mémoire (74%),
  • douleurs musculaires généralisées avec une difficulté à marcher (70%),
  • troubles de sommeil (65%),
  • troubles visuels (61%)
  • douleurs pelviennes (52%).

Retrait complexe

Or, le retrait du dispositif est une intervention complexe, impliquant une ablation des trompes de Fallope, voire de l'utérus, avec un risque d'hémorragie. C'est pourquoi de nouvelles procédures chirurgicales plus douces sont expérimentées par le service de gynécologie du CHU de Brest. Avec de notables réductions des hémorragies, mais également une diminution de plus de la moitié de l'ensemble des symptômes dont se plaignaient les patientes.

Lien possible

A noter que, comme l'explique l'un des responsables de ce service: "Même si le lien n'est pas avéré, on se doit d'envisager une possible relation avec l’implant. Au final, les signes vont peut-être réapparaitre à six mois."

Premiers résultats détaillés, à un mois, après l'intervention sur 22 femmes, à lire sur medscape.com


Les bouffées de chaleur précoces pourraient constituer un facteur de risque cardiovasculaire

03/05/2017 – Selon une étude américaine parue dans la revue Menopause (le journal de la Société Nord-Américaine d’étude de la ménopause (NAMS), les femmes jeunes (40-53 ans) souffrant de bouffées de chaleur auraient un risque cardiovasculaire plus grand. Et cela indépendamment des autres facteurs de risque et du taux sanguin d’estradiol (E2), comme le rapporte Medscape.com

© DR
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Aucun lien significatif entre bouffées de chaleur et risque cardiovasculaire n'a en revanche été mis en évidence chez les femmes de 54-60 ans.
L'étude a été menée sur 272 femmes et qui est publiée dans Menopause, le journal de la Société Nord-Américaine d’étude de la ménopause (NAMS).

Selon les auteurs, l’intensité des bouffées de chaleur en période de périménopause doit être prise en compte dans le calcul du risque cardiovasculaire à long terme, tout autant que la mesure des hormones sanguines. Reste toutefois à comprendre davantage le mécanisme physiopathologique qui régit cette association, rapporte Medscape.com.

Lire l'article complet de Medscape


Bien dormir permet une meilleure sexualité avec l'âge

04/02/2017 – Un meilleur sommeil peut mener à une meilleure sexualité, en particulier chez les femmes plus âgées, conclut cette analyse de données de la Women's Health Initiative, une large cohorte menée sur la santé des femmes, incluant les données de 93'668 femmes âgées de 50 à 79 ans. C'est ce que rapporte SantéLog.com.

Lien confirmé

L'étude confirme notamment l'association entre une durée de sommeil plus courte, des symptômes d'insomnie plus élevés et une diminution de la fonction sexuelle chez les femmes ménopausées.

L'analyse a été présentée, et peut être consultée dans la revue anglophone Menopause.


7.5% des femmes britanniques entre 16 et 74 ans souffraient de rapports sexuels douloureux

28/01/2017 - Selon une étude britannique, ayant porté sur 6669 femmes sexuellement actives, âgées entre 16 et 74 ans, moins de une femme sur 10 (7.5%) ressent des douleurs lors des rapports sexuels en Grande-Bretagne.

Ces recherches, publiées le 25.1.2017 dans la revue spécialisée BJOG An international Journal of Obstetrics and Gynecologia ont porté uniquement sur les femmes ayant demandé de l'aide, et ne sont donc pas représentatives de l'ensemble de la population féminine, soulignent les chercheurs.

Les plus jeunes et les plus âgées

Ces dyspareunies ont été rapportées avant tout par les femmes âgées de 50 à 60 ans, dont la ménopause peut entraîner de la sécheresse vaginale, pouvant rendre la pénétration difficile et désagréable.

Les 16 - 24 ans aussi très concernées

Non prise en charge, la dyspareunie peut aussi nuire à la vie de couple ©DR
Non prise en charge, la dyspareunie peut aussi nuire à la vie de couple ©DR

C'est quoi, la dyspareunie?

Si un certain nombre de femmes de tous âges peut souffrir de rapports sexuels douloureux, toutes ne savent pas que cela est appelé dyspareunie, ni ce qu'est exactement ce trouble sexuel, ou encore ses causes, et le fait que cela peut souvent se traiter.

Lisez notre article sur la dyspareunie

Mais, les 16-24 ans sont la seconde tranche d'âge la plus concernée. Inexpérience au début de leur vie sexuelle, gêne, etc. peuvent en être la cause, et le manque d'éducation sexuelle également, d'où la nécessité d'une meilleure éducation, portant non seulement sur la contraception et les IST (infections sexuellement transmissibles), soulignent les chercheurs.

Rapports douloureux depuis 3 mois

La recherche a porté sur des femmes souffrant de douleurs comme résultat d'une relation sexuelle depuis ≥ 3 mois, et sur la sévérité des symptômes.

Des relations sexuelles douloureuses ont été rapportées par 7.5% des sondées, dont un quart ressentait les symptômes très souvent ou tout le temps, depuis ≥ 6 mois, et qui provoquaient leur détresse.

Les expériences sexuelles douloureuses étaient souvent associées à d'autres problèmes sexuels, dont notamment de la sécheresse vaginale, de l'anxiété au sujet de la sexualité et un manque de plaisir aux relations sexuelles.

La douleur était aussi associé à des facteurs relationnels, tels ne pas partager la même intensité d'intérêt au sexe, aussi bien que des expériences désagréables voire non désirées.

Les chercheurs ont également constaté l'association de la dyspareunie à des facteurs de santé physique et psychologique, y compris des symptômes de dépression.

8 à 21,8% de femmes concernées

On estime qu'entre 8 et 21,8 % de femmes de tout âge souffrent d’une période de douleurs gênantes (dyspareunie) durant les rapports sexuels, et au moins 4% d’entre elles de façon sévère. Mais souvent, elles n'osent consulter, par gêne ou honte. Or, sachant que l'origine des dyspareunies est multiple, qu'elles provoquent une grande souffrance et détresse, et qu'il existe des traitements efficaces, il est indispensable de consulter.

© E.W. - masexualite.ch


Vaginale ou clitoridienne? Question récurrente, mais dépassée

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08/01/2017 – «Je suis une femme de 29 ans et je n’ai pas d’orgasme pendant la pénétration. Est-ce normal?»

OUI. Alors que certaines femmes ont un orgasme durant la pénétration vaginale, beaucoup d’autres ont besoin de stimulations manuelles ou orales du clitoris. Cette différence induit souvent des attentes et mauvaises interprétations si l’une ou l’autre forme d’orgasme se produit. L’une des difficultés principales des partenaires est de reconnaître ce que chacun désire et attend, et de le communiquer efficacement à l’autre.

Il n’existe pas une forme d’orgasme plus normale qu’une autre, bien que certains tentent encore et toujours de nous faire croire (à nous, les femmes, mais aussi aux hommes) que la jouissance clitoridienne serait moins honorable – « infantile » selon Freud, rappelons-le. Et que la jouissance vaginale serait le nirvana à atteindre pour être une «vraie femme» (et nos partenaires masculins de «vrais hommes»). La croyance perdure et exclut les autres possibilités de jouir au féminin.

En effet, pendant des décennies, les psychanalystes ont cru à la théorie de Sigmund Freud qui était persuadé qu’une femme mature devait jouir grâce au pénis, soit à la pénétration. Puis, dans les années 1950, Masters et Johnson, pionniers en la matière, ont découvert que le site premier de stimulation était le clitoris et que les contractions orgasmiques se propageaient seulement par la suite dans le vagin.

© Ellen Weigand
Texte extrait du livre "J'ai envie de comprendre... Ma sexualité (femme)".


2016

A LIRE AILLEURS

Sortir les règles du tabou

04/10/2016 – Le quotidien romand Le Temps consacre un dossier très complet aujourd'hui au tabou des menstruations, qui est peu à peu levé pour parler d'une réalité qui fait tout simplement partie de la vie de chaque femme dès l'adolescence, mais qui est source aussi d'inégalités.
A lire ici

L'hymen expliqué par Sexpédition

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L'hymen, expliqué aux filles et aux garçons.

18/09/2016 – On vous avait déjà parlé de Sexpédition, où une néo-YouTubeuse aborde la sexualité avec humour et sur un ton décontracté. Cela en vidéo, par des images et schémas, des rappels culturels, mais aussi des règles élémentaires de prévention et d’hygiène pendant un rapport intime.
Voici l'hymen expliqué de façon franche et directe, et très complète, en quelques minutes.


FEMMES SPORTIVES "TROP" MASCULINES

Il n'existe pas qu'un sexe féminin... ou masculin

© capture site Journal du CNRS
© capture site Journal du CNRS

08/08/2016 – Le Comité international olympique (CIO) se réserve le droit d’exiger un test hormonal en cas de « doutes visuels » sur la "féminité" d'une sportive. Or, déterminer le sexe féminin ou masculin ne se résume de loin pas à l'aspect extérieur, ni aux hormones, comme l'explique un récent article du Journal du CNRS.

En 2014, la sprinteuse indienne Dutee Chand avait été empêchée de participer aux Jeux du Commonwealth, car elle avait été diagnostiquée «hyperandrogène». A savoir que son organisme affichait un taux excessif d'hormones mâles, à la suite d'un test hormonal.

Recours fructueux au Tribunal arbitral du sport

Refusant cette décision, elle avait porté son dossier devant le Tribunal arbitral du sport, qui, lui donnant raison, était intervenu avec insistante auprès de la Fédération internationale d'athlétisme. Cette dernière avait alors finalement décidé de suspendre la règlementation sur les tests hormonaux pendant deux ans, et la sportive autorisée à reprendre les compétitions.

Une décision que la sprinteuse, alors âgée de 19 ans, avait saluée, se réjouissant qu'elle permette à l'avenir à d'autres femmes sportives de participer à des compétitions sportives au lieu d'être exclues pour cause de "masculinité".

Tort moral

Cet épisode avait par ailleurs causé un grave tort moral à la jeune femme et fut pour elle aussi une grave atteinte à son honneur: "Mes amis ont commencé à me demander ce que j'avais comme problème et ont commencé à m'éviter. Dans les centres d'entraînement où les filles avaient l'habitude de partager les locaux, j'ai été tenue séparée," a-t-elle ainsi raconté dans une interview de l'époque sur la chaîne de télévision britannique BBC.

Dutee Chand © DR
Dutee Chand © DR

Etre une femme - pas qu'une histoire de XX

Un article du Journal du CNRS, partant de ce triste épisode de l'histoire du sport, rappelle que les tests de «féminité » agitent régulièrement les grandes manifestations sportives. A Rio aussi, cela pourrait provoquer des litiges sur le sexe de certaines sportives au physique « très masculin ». Mais qu'est-ce qui définit qu'on est une femme? interroge l'auteur de l'article.

Biologiquement parlant, être une femme, rappelle Philippe Testard-Vaillant, l'auteur, ne se résume pas à la présence de deux chromosomes X (alors que l'homme est XY). D’ailleurs, en 2000, les instances dirigeantes sportives avaient supprimé les tests de féminité (examen gynécologique, recherche de certains gènes, etc.) mis en place depuis les années 1960, les estimant insatisfaisants.

«Confrontées de longue date à cette question épineuse, les instances dirigeantes sportives, estimant qu’aucun des tests de féminité (examen gynécologique, recherche de certains gènes, etc.) mis en place depuis les années 1960 ne donnait satisfaction, ont ni plus ni moins supprimé ce type de contrôle en 2000, lit-on ainsi dans le Journal du CNRS.

"Une suppression qui n’en est toutefois pas une puisque le Comité international olympique (CIO) se réserve le droit d’exiger un test hormonal en cas de «doutes visuels». Et, si ce test révèle une sécrétion jugée excessive d’androgènes (hormones mâles), en particulier de testostérone (ce qui provoque l’apparition de caractères masculins), l’athlète doit y remédier, par exemple en suivant une hormonothérapie, pour pouvoir concourir avec les femmes. »

Une avantage naturel, non une preuve de non féminité

Citée dans le Journal du CNRS, Anaïs Bohuon, maître de conférences à l'UFR staps de l'Université Paris-Sud, estime que «de l'avis de nombreux observateurs, se servir du taux de testostérone pour fixer la frontière entre sexe masculin et sexe féminin et imposer aux athlètes qui présentent de l'hyperandrogénie de normaliser leurs taux hormonaux est contestable. (…)

»Dutee Chand, qui se sent femme et n’aspire nullement à concourir chez les hommes, produit des taux de testostérone inhabituellement élevés de manière endogène, sans se doper. Dès lors, pourquoi ériger en preuve de non-féminité un avantage naturel comme le sont de grands pieds pour nager ou une haute taille pour sauter?», interroge la chercheuse.

Possibilités multiples de l'intersexuation

L'intersexuation, ou ambiguïté sexuelle, présente également chez les animaux, concernerait 1 à 2 % des naissances. Avec de multiples possibilités, dont la forme la plus extrême est l’inversion de sexe : une femme XY dont les testicules ne son pas développés et ayant un gain et un clitors, ou un homme XX avec des testicles et un pénis.

Pour définir le sexe, on recourt donc à des critères gonadiques (liés aux glandes reproductives), génétiques (liés aux chromosomes X et Y), anatomiques (liés à l'aspect des organes génitaux) ou encore hormonaux (liés aux hormones prédominantes).

Caractères masculins et féminins cohabitent

Comme l’écrit Philippe Testard-Vaillant: «Outre ces exemples, il existe nombre d’autres phénotypes intermédiaires où certains des caractères sexuels masculins et féminins cohabitent chez le même sujet. Ainsi, les bébés XX porteurs d’une hyperplasie congénitale des surrénales (une hyperproduction d’androgènes) viennent au monde avec des organes reproducteurs féminins aux structures génitales externes virilisées (clitoris hypertrophié ressemblant à un petit pénis, fusion des grandes lèvres cachant l’entrée du vagin).»

Ainsi, des millions d'individus dans le monde ne correspondent pas aux deux modèles classiques, dont certainement des athlètes participant aux JO de Rio.

Pas de définition binaire

Comme l'avait noté le Tribunal arbitral du sport, à l'époque dans sa juridiction au sujet de l'athlète indienne: «Bien que les championnats d’athlétisme soient strictement divisés entre épreuves masculines et féminines, le sexe des êtres humains ne peut être défini de façon binaire, explique la juridiction. Comme cela a été mis en avant lors des audiences, ''la nature n’est pas proprement ordonnée''. Il n’y a pas qu’un seul déterminant du sexe.»

Et sauf en cas de dopage avéré aux hormones mâles, il serait ainsi difficile, aux vues des connaissances actuelles, d'exclure les sportives, juste parce qu'elles ne correspondent pas aux standards actuels de la féminité.

© Ellen Weigand, www.masexualite.ch

Sources: Journal du CNRS; www.liberation.fr; www.bcc.com

Lire l’article du Journal du CNRS


La France a son premier clitoris en 3D....

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Le making-off du clitoris en 3D. Source: Viméo

29/07/2016 – Imprimer un clitoris en 3D, c'est pas si simple. L'histoire de cette première réalisation en France, documentée sur la vidéo, pourrait faire rire, si elle n'était si symptomatique du fait que le clitoris reste méconnu, et fut si longtemps "boudé" par les scientifiques, des hommes, puisque finalement, sa seule fonction est de donner du plaisir aux femmes - même toutes seules...

Ainsi, la première description exacte de cette partie de l'anatomie féminine remonte à… 1998, grâce aux dissections de l’urologue australienne Helen O’Connell.

C'est Odile Fillod, chercheuse indépendante en sociologie et vulgarisation scientifique, qui a conçu un modèle 3D de clitoris à taille réelle le plus réaliste possible à des fins d'éducation sexuelle en France. Comme un peut le lire sur le site de FabLab, qui a réalisé le modèle:

"L'idée était de faire quelque-chose d'aussi réaliste que possible quoique stylisé. En effet, l'objet a été conçu pour être montré dans une vidéo réalisée dans le cadre d'un projet soutenu par le Ministère de l'éducation nationale (filmée en avril 2016, cette vidéo sera notamment publiée sur un site web dédié aux supports pédagogiques respectant et promouvant l'égalité femmes-hommes, dont le lancement est prévu en janvier 2017)."

Reste maintenant à modéliser un pénis entier à sa taille réelle moyenne, notent les responsables de FabLab. Un projet pas encore réalisé, faute de temps.

E.W. / www.masexualite.ch

En savoir plus: www.makery.info/; carrefour-numerique.cite-sciences.fr/


ACTU EXPRESS

ZIKA: premier cas de transmission par voie sexuelle par une femme

19/07/2016 – Le premier cas de transmission du virus Zika par voie sexuelle par une femme a été observé aux Etats-Unis, selon les dernières publications des Centres de contrôle et de prévention des maladies américains(CDC), comme le rapporte le magazine Top Santé sur son site hier.

C'est une jeune new-yorkaise de 20 ans revenue d'une zone à risque de virus Zika, qui a déclaré les symptômes de la maladie infectieuse : fièvre, douleurs dorsales et un gonflement des mains et des pieds accompagné d'un engourdissement des membres. Une analyse de son sang a confirmé qu'elle était infectée par le virus Zika. Au retour de son voyage, elle aurait contaminé son partenaire lors d'une relation sexuelle non protégée.

Préservatif féminin et digue dentaire recommandés aux femmes

«Le ministère de la Santé a mis à jour ses lignes directrices concernant le virus Zika et recommande "des protections de barrière" tels que les préservatifs masculins et féminins, ainsi que des digues dentaires pendant les rapports sexuels » a déclaré au Dailynews le Dr Jay Varma, le sous-commissaire pour le Centre de contrôle et de prévention des maladies américains(CDC) de New-York.

Mais, il a noté que « dans la plupart des maladies sexuellement transmissibles, le risque de transmission est plus élevé d'un homme vers une femme ». « Ce cas mérite attention, mais il faut garder à l'esprit que ce virus se transmet surtout par la piqûre d'un moustique », a souligné le Dr Varma.
Source: TopSanté.fr (18.07.2016)


Règles douloureuses: une protéine en serait responsable

25/06/2016 – Enfin! Des chercheurs américains ont cherché à savoir quelle pouvait être la cause des menstruations douloureuses. Il semble qu'une protéine impliquée lors d'états inflammatoires en soit la responsable.

Ce syndrôme prémenstruel (SPM) gâche la vie, chaque mois, à bien des adolescentes et femmes d'ici et d'ailleurs.

80% des femmes souffrent lors de leurs règles. © DR
80% des femmes souffrent lors de leurs règles. © DR

80% des femmes et transgenres

En effet, près de 80% des femmes, et des transgenres, souffrent de règles douloureuses (ou dysménorrhées), et la moitié environ des femmes ont recours à des traitements médicaux, ce qui implique une importante charge pour la santé publique. Malgré cela, le SPM n'a jamais fait l'objet d'études détaillées. L'étude californienne est donc essentielle, voire révolutionnaire.

Douleur très forte

Loin d'être de simples "bobos de bonne femme", les douleurs menstruelles peuvent être aussi violentes que celles qu'on ressent pendant une crise cardiaque, comme l'avait souligné en février dernier, le docteur John Guillebaud, enseignant à l’University College London, qui avait relancé le débat autour du manque de recherches sérieuses en la matière, comme le rappelle le quotidien The Independent (du 21 juin 2016).

L'étude*, menée sur plus de 3000 femmes a recherché le lien – jusqu'ici inconnu et non investigué en détail - entre certains agents inflammatoires et le SPM. Cela, sachant que certains traitements anti-inflammatoires soulagent justement les femmes des symptômes.

Même protéine qu'en cas de crise cardiaque

Résultat: les divers symptômes du syndrome prémenstruel seraient liés à la présence accrue de la protéine C réactive ou CRP, synthétisée par le foie et apparaissant dans le sang lors d'une inflammation aiguë. «Les troubles de l’humeur, les crampes abdominales, dorsales et à la poitrine, les fringales et la prise de poids, les sensations de ballonnements» apparaissent «sensiblement et positivement» liés à des hauts niveaux de cette protéine, ont ainsi constaté les chercheurs. Mais ce n'est pas le cas pour les maux de tête.

La mesure du taux de CRP est d'ailleurs utilisée pour évaluer les risques de maladies cardiovasculaires ou d'accidents cardiaques (AVC, crise cardiaque).

  • L'étude a été publiée dans l'édition de juin du Journal of Women’s Health. Les travaux ont été menés par une équipe sous la direction d'Ellen B. Gold de l'Université Davis (Californie), et ont porté sur 3 302 femmes d'âge moyen, de toutes origines ethniques confondues.

Un premier pas important

Les auteurs de l'étude, conscients d'un certain nombre de limites de leurs travaux, indiquent que des études plus approfondies seront nécessaires pour déterminer le rôle exact de la protéine pour chaque symptôme.
Mais ils espèrent que leurs premières conclusions vont déjà permettre une meilleure prise en charge des femmes, et des hommes transgenre concernés. On pourra notamment leur prescrire des anti-inflammatoires plus adaptés.

Mesures de prévention

Important aussi: le rappel des mesures préventives possibles pour ne pas favoriser un état inflammatoire. A savoir, notamment, d'éviter le tabagisme, le surpoids et l’obésité.

Ellen Weigand / www.masexualite.ch
Sources: Journal of Women's Health, The Independent

A ECOUTER - SUR LE MEME SUJET

Une semaine sur les menstruations à la RTS

Un sujet encore tabou: les règles. L'émission Vacarme de la RTS y a consacré une série de 5 émissions, à écouter par toutes et tous.


Prévention: un anneau vaginal protégerait du virus HIV

Recherche médicale - virus HIV
Recherche médicale - virus HIV

02/03/2016 - Des anneaux, inspirés de ceux utilisés pour la contraception ou des traitements hormonaux, contenant de la dapirivine, un antiviral expérimental qui se diffuse progressivement, seraient efficaces pour prévenir l'infection par le virus VIH. Ils doivent être changés tous les mois.

C'est le résultat de deux études portant sur 4588 femmes zéro-négatives, âgées entre 18 et 45 ans, au Malawi, en Afrique du Sud, en Ouganda et au Zimbabwe. Elles ont participé à ces deux études cliniques de phase 3 appelées «The Ring» et «Aspire», entre 2012 et 2015. Leurs résultats ont été présentés la semaine dernière lors de la Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI) à Boston (USA).

Pour les pays en développement
Selon la Drsse Zeda Rosenberg qui dirige l’International Partnership for Microbicides (IPM), ces anneaux sont d’une grande importance pour les femmes des pays en développement, où les taux d’infection par le VIH sont élevés, et où les les femmes peinent à imposer le préservatif aux hommes.
Les recherches sur la meilleure façon d'utiliser ces anneaux et de les faire accepter aussi par les femmes les plus jeunes se poursuivent. Et les auteurs de l'étude espèrent pouvoir obtenir les autorisation et licences nécessaires à leur production d'ici 2016.

Risque d'infection réduit

Les participantes ayant porté l'anneau ont réduit leur risque d’infection par le VIH de 27% à 31% comparativement à celles qui avaient un placebo, a précisé l’IPM. Et les anneaux se sont avérés bien plus efficaces encore chez les plus de 25 ans, avec un risque d’infection réduit de 61% dans l’étude Aspire et de 37% dans la seconde (The Ring). Une différence que les chercheurs expliquent par le fait que les femmes plus âgées utilisent ces anneaux plus régulièrement.

Les auteurs vont poursuivre leurs recherches pour la meilleure acceptation des femmes de cet anneau prometteur, aussi auprès des femmes plus jeunes. Et ils espèrent obtenir une licence pour sa production dès 2017.


Migrants: les cantons les sensibilisent au statut des femmes

Cours de prévention en Norvège - capture d'écran L'Express
Cours de prévention en Norvège - capture d'écran L'Express

24/01/2016 – Bien avant les agressions massives de femmes du 31 décembre à Zurich et en Allemagne, les autorités cantonales ont commencé à se préoccuper du comportement des hommes migrants vis-à-vis du sexe opposé.
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2015

La FDA autorise l'Addyi, premier médicament, controversé, contre le trouble du désir féminin


La pilule "rose" ne serait pas la panacée ©DR
La pilule "rose" ne serait pas la panacée ©DR

19/08/2015 – Après l'avoir rejeté à deux reprises, jugeant qu'il n'était pas assez sûr, l’Agence américaine des médicaments (FDA) a approuvé, hier, le premier médicament contre les troubles du désir, l'Addyi de Sprout Pharmaceuticals, sur le marché américain.
Il sera remis sur ordonnance ou en pharmacie, mais uniquement par des médecins ou pharmaciens ayant suivi une présentation et passé un test de leur compréhension sur la prescription et les effets secondaires de la substance.
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Le vaccin contre le HPV sous la loupe de l'Agence européenne du médicament

Certains effets néfastes du vaccin vont être évalués quant à leur portée. ©DR
Certains effets néfastes du vaccin vont être évalués quant à leur portée. ©DR

16/07/2015 – A cause d'incidents graves constatés suite à la vaccination de jeunes filles, une réévaluation de la sécurité des vaccins contre les HPV (papillomavirus humain) a été engagée par l’Agence européenne du médicament (EMA).

Dans un communiqué de presse, l'Agence indique qu’afin de "clarifier certains aspects quant à leur profil de sécurité», les vaccins contre les HPV vont faire l’objet d’une réévaluation.
C’est son Comité d’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance, le PRAC qui sera chargé de cette nouvelle évaluation et devra effectuer ses recommandations. En cause, deux syndromes rares SDRC et STOP, ayant fait l’objet de rapports de cas, tout comme la SEP, en association avec la vaccination.

2 syndromes étudiés

Alors que des cas de maladies auto-immunes, en particulier de sclérose en plaques (SEP), ont donné lieu à des rapports et des plaintes en France et dans d’autres pays, ce nouvel examen va porter sur l’évaluation du risque associé à la vaccination concernant 2 syndromes rares constatés après le vaccin: le syndrome douloureux régional complexe (SDRC- appelé autrefois algoneurodystrophie) et qui entraine des douleurs chroniques des les membres, et le syndrome de tachycardie orthostatique posturale (STOP), caractérisé par une augmentation du rythme cardiaque lors des changements de position du corps et à des vertiges et des maux de tête.

Le Comité doit examiner si le nombre de cas signalés avec le vaccin anti-HPV est plus élevé qu’en moyenne, et analyser la littérature scientifique sur le sujet pour tenter d’identifier d’éventuels liens entre la vaccination et le développement de ces syndromes.

Utilité pas remise en cause par l'EMA

Ce nouvel examen de la sécurité des vaccins anti-VPH, utilisés à ce jour, chez plus de 70 millions de personnes dans le monde ne remet pas en cause leur efficacité précise l’Agence. Leur utilisation devrait permettre d’éviter encore de nombreux cas de cancer du col de l’utérus, d’autres cancers et maladies causées par le HPV.

Ainsi, l’Agence souhaite préciser que l’examen ne remet pas en cause le rapport bénéfice-risque positif de la vaccination anti-HPV. Ses conclusions pourraient induire des changements sur les notices des deux vaccins, Gardasil et Cervarix actuellement utilisés.

Vaccin controversé

Les avis sont partagés, toutefois et le vaccin controversé. Ainsi, en Autriche, suite au décès d’une jeune femme vaccinée au Gardasil, un rapport a été publié démontrant que l’efficacité à long terme d’une telle vaccination serait « tout à fait négligeable ». Et la ministre autrichienne de la Santé, le Dr Andrea Kdolsky, a décidé de retirer les vaccins anti-HPV du programme officiel de vaccination et de ne plus les rembourser, et de mettre plutôt l’accent sur le dépistage.

Parents insécures

En France, plusieurs femmes ayant eu de graves problèmes de santé suite au vaccin ont porté plainte contre leur fabricant. Et les rapports sur les effets indésirables graves se multiplient à travers le monde. Mais les autorités d'ici et d'ailleurs continuent à affirmer que l'efficacité du vaccin n'est pas remise en cause.

Une situation peu rassurante pour les parents qui se demandent s'il faut faire vacciner leurs filles ou non. Affaire à suivre donc!
E.W. - www.masexualite.ch

Sources: Agence européenne du médicament, Santelog.com


Ablation préventive des seins, des ovaires et des trompes de Fallope: quand et pour qui?

Angelina Jolie ©DR
Angelina Jolie ©DR

09/04/2015 - Après une double mastectomie, il y a deux ans, l'actrice américaine Angelina Jolie a subi une ablation préventive des ovaires et des trompes de Fallope. Mais dans quelles conditions de telles ablations préventives sont-elles indiquées? Les explications de la Ligue suisse contre le cancer.

C'est dans une lettre ouverte publiée dans le New York Times et intitulée "Diary of a surgery" ("journal d'une intervention chirurgicale"), que l'actrice américaine Angelina Jolie a annoncé avoir subi l'ablation préventive des ovaires et des trompes de Fallope par crainte du cancer.
Angelina Jolie, qui s'est déjà fait enlever les deux seins par mesure préventive, précise qu'elle s'est préparée depuis longtemps à cette intervention, et souligne avoir pris cette décision parce qu'elle est porteuse du gène BRCA1 qui l'expose à un risque plus élevé de 50% qu'une femme non porteuse du gène de développer un cancer ovarien. "Il n'est pas facile de prendre ce genre de décision, a-t-elle reconnu. Mais il est possible de prendre le contrôle et de s'attaquer à l'avance à un enjeu pour la santé."

Recommandations médicales
Les recommandations actuelles définissent clairement dans quel cas il est possible d'envisager de telles ablations préventives, comme le rappelle la Ligue suisse contre le cancer dans son document détaillé "Risque familial de cancer du sein et de l’ovaire", dont voici quelques extraits:
"- En Suisse, seules environ 0,2% des femmes sont porteuses d’une mutation BRCA. Leur probabilité de développer un cancer du sein au cours de leur vie est toutefois d’environ 80%.
- S’agissant des femmes qui ne présentent pas cette mutation, une sur dix en moyenne développe un cancer du sein au cours de sa vie.
- Le risque de développer un cancer de l’ovaire peut atteindre jusqu’à 50% chez les femmes présentant une
mutation BRCA1 et jusqu’à 20% chez les femmes présentant une
mutation BRCA2.
- Parmi les femmes ne présentant pas ce type de mutation, 1% développent en moyenne un cancer de l’ovaire au cours de leur vie.

Facteurs de risque
Les références possibles à une forme héréditaire sont:
> Le cancer du sein ou de l’ovaire survient avec une fréquence accrue dans la famille, en particulier chez les parents au premier degré.
> Un membre de la famille, voire davantage, est atteint d’un cancer du sein et de l’ovaire.
> Ces maladies sont survenues chez des sujets jeunes (moins de 50 ans).
Un entretien avec le médecin de famille ou un spécialiste permet de s’informer en premier lieu d’un risque familial éventuellement accru. Il peut alors être décidé en commun s’il faut envisager de recourir à un conseil génétique et un test génétique. Si le test génétique établit qu’une femme (ou un homme) présente une mutation BRCA, le spécialiste peut évaluer – en tenant compte d’autres facteurs – quelle est l’ampleur du risque de développer un cancer du sein ou (chez la femme) de l’ovaire.
La présence de cette mutation ne constitue pas un diagnostic de cancer. La suite de la démarche doit être discutée en détail avec un spécialiste. En principe, la discussion portera sur des examens de dépistage intensifiés, une intervention chirurgicale ou une prévention médicamenteuse."
Source: "Risque familial de cancer du sein et de l’ovaire", factsheet de la Ligue suisse contre le cancer, à télécharger gratuitement ici
A lire également:


Des liens étroits entre sexualité, infertilité et PMA

08/01/2015 – Aujourd'hui 10% de cas d'infertilité en France sont inexpliqués et on présume que certains sont dues à des dysfonctions sexuelles, rapporte Allodocteur.fr dans ce dossier très complet écrit par la Dr Charlotte Tourmente.

Chez l'homme, les troubles sexuels expliquant l'impossibilité à procréer sont:

  • l'absence d'éjaculation dans le vagin;
  • l'éjaculation prématurée "ante portas", lorsque l'homme éjacule avant de pénétrer sa partenaire (un trouble qui toucherait jusqu'à 9% des hommes d'après l'association européenne d'urologie);
  • le trouble de l'érection sévère ne permettant pas de pénétrer la femme, concernant de 5 à 20% des hommes de moins de 50 ans (même source).
capture d'écran allo docteur.fr
capture d'écran allo docteur.fr

Chez la femme, sont en cause:

  • le vaginisme (contracture involontaire des muscles du périnée, qui empêche la pénétration);
  • les dyspareunies (douleurs importantes durant la pénétration vaginale).

Lire l'article sur Allo Docteurs


2014

Le toucher vaginal est souvent superflu

Toucher vaginal - pas toujours nécessaire ©DR
Toucher vaginal - pas toujours nécessaire ©DR

17/10/14 - De récentes recommandations américaines stipulent que l’examen gynécologique de routine est inutile, voire contreproductif chez les patientes en bonne santé. Une spécialiste explique quand cet examen est vraiment nécessaire.

Début juillet 2014, l’American College of Physicians (collège des généralistes et internistes américains) s’est prononcé contre la pratique du toucher vaginal systématique lors d’une consultation gynécologique de routine chez la femme adulte ne présentant ni symptômes ni facteurs de risque particuliers et qui n’est pas enceinte.
Des recommandations, parues dans les Annales de médecine interne (Annals of internal medecine, vol. 161, 1er juillet 2014), basées sur une analyse systématique des études et essais cliniques anglophones en la matière, publiés entre 1946 et janvier 2014. L’analyse montre que le toucher vaginal et la pose du speculum ne permettent que rarement de détecter des pathologies graves et ne réduisent pas la mortalité.

Quand cet examen est superflu

Pour le site Planète Santé, nous avions interviewé la Dresse Martine Jacot-Guillarmod, spécialiste en gynécologie de l’enfant et de l’adolescente et médecin associée au Centre hospitalier universitaire vaudois à Lausanne (CHUV), afin de savoir quand le toucher vaginal est superflu.
Pour la spécialiste, il n’est pas nécessaire dans les situations suivantes:

  • Lors d’une première consultation d’une adolescente pour une première prescription de pilule, si elle n’a aucune plainte (douleurs pelviennes ou pertes vaginales par exemple). Ou si elle ne le demande pas. Mais effectuer cet examen sans véritable raison peut être traumatisant pour la jeune fille.»
  • Lors des contrôles gynécologiques de routine chez la femme en bonne santé et sans plainte. «Les consultations de routine devraient surtout se faire pour évaluer le contraceptif utilisé et discuter avec la patiente de la prévention d’infections sexuellement transmissibles et du cancer du col de l’utérus. C’est l’occasion aussi d’expliquer à celles qui ont l’habitude qu’on leur fasse un toucher vaginal pourquoi ce n’est pas indispensable», note la gynécologue. (ew - www.masexualite.ch)

Contrôle gynécologique à rythme variable

Ce n’est pas le dépistage du HPV et du cancer du col de l’utérus qui devrait déterminer la fréquence des visites chez son gynécologue et l’examen gynécologique. La Dresse Jacot-Guillarmod préconise la contraception comme point d’ancrage des contrôles, selon le schéma suivant, à adapter en fonction de la situation:

  • Une fois par an pour les jeunes filles au début de leur vie sexuelle, ainsi que pour les femmes irrégulières dans la prise de leur contraceptif ou qui peinent à le supporter.
  • Tous les 18 à 24 mois pour les femmes régulières dans la prise de leur contraceptif et qui le supportent bien.

Palpation des seins

Tous les un à deux ans, à tout âge.

Lire l'article entier paru sur Planète Santé


Luxembourg: projet de révision de la loi sur l'interruption de grossesse

Le Luxembourg veut dépénaliser les IVG
Le Luxembourg veut dépénaliser les IVG

28/09/2014 - Le nouveau projet de loi en matière de dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) jusqu'à la 12e semaine, vient d'être présenté au Luxembourg, rapporte le journal L'Essentiel.

La nouvelle loi mettra l'accent sur l'acte volontaire d’interrompre la grossesse. Seule une interruption pour raisons médicales sera permise au-delà des 12 semaines. La future loi supprimera également la notion de «détresse», actuellement nécessaire pour pouvoir avorter.
Lire l'article sur L'Essentiel


Orgasme: moins prévisible chez la femme

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27/08/14 - Une étude de l'Université de l'Indiana, portant sur près de 3000 femmes et hommes célibataires américains âgés de 21 ans et plus, rapporte des taux plus élevés d’orgasme avec un partenaire familier, chez les hommes que chez les femmes. Alors que les femmes connaissent l'orgasme 62,9% du temps, le taux est de 85.1% chez les hommes. Chez les femmes, l’atteinte de l’orgasme est donc moins prévisible, rapportent les auteurs de l'étude, publiée dans le Journal of Sexual Medicine du 18 août dernier. Par ailleurs, les femmes lesbiennes auraient plus d'orgasmes que les femmes hétérosexuelles ou bisexuelles.

C'est Justin R. Garcia, biologiste de l'évolution, professeur à l'Institut Kinsey qui est l'auteur principal de l’étude. Il a analysé les données de l’étude Singles in America study, une enquête annuelle sur les comportements des célibataires américains. L’analyse qui a porté sur 2850 participants ayant eu des rapports sexuels avec un partenaire familier au cours de l'année précédente, montre que :

  • les femmes ont un orgasme lors de 62,9% des rapports,
  • les femmes lesbiennes lors de 74,7% des rapports,
  • les femmes hétérosexuelles lors de 61,6% des rapports,
  • les femmes bisexuelles lors de 58% des rapports,
  • les hommes ont un orgasme lors de 85,1% des rapports,
  • les hommes homosexuels lors de 84,7% des rapports,
  • les hommes hétérosexuels lors de 85,5% des rapports,
  • les hommes bisexuels lors de 77,6% des rapports.

L’orientation sexuelle fait plus de différence chez les femmes que chez les hommes: alors qu’en moyenne, les femmes connaissent l'orgasme lors de 62,9% des rapports sexuels avec un partenaire familier, ce taux est un peu plus élevé chez les femmes lesbiennes que chez les femmes hétérosexuelles ou bisexuelles. Des études précédentes avaient déjà suggéré des différences de plaisir sexuel chez les hétérosexuels et les homosexuels. Les chercheurs suggèrent que ces différences pourraient être le résultat de facteurs tels la durée du rapport sexuel, les attitudes sexistes selon l'orientation sexuelle, la communication entre partenaires et même des facteurs biologiques comme l'exposition prénatale aux hormones testostérone et œstrogènes.
Ces résultats contribuent ainsi à une meilleure compréhension de la santé sexuelle et du bien-être en fonction des identités sexuelles.
Source: SantéLog


Contraception de l'avenir: l'implant télécommandé...


L'implant contraceptif du futur? - © DR
L'implant contraceptif du futur? - © DR

9/07/2014 - "La mise sur le marché n’est pas encore pour demain mais le concept mérite d’être présenté. Cette contraception par implant « est livrée » avec télécommande sans fil, permettant de l’activer ou de la désactiver. Cet implant sans fil, de 2 cm sur 2, à implanter « dans la peau des fesses », œuvre d’une équipe du Masachussets Institute of Technology (MIT), aurait, au-delà de multiples avantages évidents, une durée de vie de près de la moitié de la période de vie reproductive."
C'est ce que rapporte le site santé log.


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La détresse des femmes ayant un partenaire éjaculateur précoce - 08/06/2014

© DR
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Une enquête internationale, publiée fin avril, menée notamment par des chercheurs de l’Université de Zurich, de l’Université de Versailles-Saint Quentin en Yvelines, montre la corrélation entre la détresse sexuelle vécue par les femmes et le trouble de l'éjaculation précoce de leur partenaire.

Une récente étude transversale a montré une forte corrélation entre l'éjaculation précoce et l'insatisfaction sexuelle chez les deux partenaires avec l’évocation d’une détresse chez certaines femmes. Et plus cette détresse exprimée est grande, plus important est le risque de rupture dans le couple.
L’étude a été publiée fin avril 2014 dans la revue américaine The Journal of Sexual Medicine, et menée par des chercheurs de l’Université de Zurich, de l’Université de Versailles-Saint Quentin en Yvelines et d’autres instituts en Australie et en Allemagne. 1463 femmes âgées de 20 à 50 ans ayant une relation stable de sept ans en moyenne, vivant au Mexique, au Canada et en Corée du Sud ont répondu à un questionnaire en ligne.
L’enquête a notamment montré que l’éjaculation précoce est un trouble fréquent et douloureux pour la partenaire. Ainsi, près de 40% considèrent le contrôle de leur partenaire extrêmement ou très important. Interrogées sur ce dont les femmes souffrent le plus, elles ont indiqué, par ordre d’importance:

  • Le manque d'attention du partenaire aux autres besoins sexuels de sa compagne tels des baisers ou des caresses (47,6%).
  • L'éjaculation précoce (39,9 %).
  • Le manque de contrôle (24,1%).

Cette étude confirme également que les femmes ne considèrent pas que la pénétration soit l’étape la plus importante pour des relations sexuelles mutuellement satisfaisantes.

© E.W. www.masexualite.ch


Cancer du sein: comment prévenir le lymphœdème du bras

19/05/2014 - La Fondation ruban rose explique comment prévenir le lymphœdème du bras, l'une des complications des traitements du cancer du sein.

"La biopsie sentinelle, la dissection axillaire, la chirurgie mammaire et la radiothérapie peuvent amener des complications musculo-squelettiques chez les personnes traitées pour un cancer du sein. Certaines de ces complications peuvent être réversibles surtout si elles sont prises en charge rapidement. La plus complexe demeure le lymphœdème."
Voici quelques précautions à prendre afin de diminuer le risque d’apparition du lymphœdème du bras, fournies par la Fondation canadienne ruban rose


Cancer du col de l'utérus: la FDA approuve la détection primaire par test HPV

05/05/2014 - Un test ADN de détection au lieu du frottis.

Alors que le dépistage traditionnel du cancer du col de l'utérus est fondé sur l'examen cytologique du frottis cervico-vaginal (test Pap), la Food and Drug Administration (FDA) vient de donner son approbation à un test ADN de détection de plusieurs papillomavirus humains (HPV) mis au point par le laboratoire Roche pour son utilisation comme examen de dépistage de première ligne, à la place du frottis cervical selon Papanicolaou.
C'est ce que rapporte le site Medscape
A lire également à ce sujet dans notre rubrique "Chercheurs cherchent participants": Prévention du cancer du col de l'utérus - DEPiST cherche participantes au dépistage gratuit


Sondage Psychologies Magazine: les pratiques et désirs sexuels des femmes françaises

A lire dans Psychologies Magazine du 29/04/2014  Image © DR
A lire dans Psychologies Magazine du 29/04/2014 Image © DR

29/04/2014 - Où en est la liberté sexuelle des femmes? De quoi les femmes ont-elles vraiment envie? Réponses dans le dernier numéro de «Psychologies Magazine» de ce jour, qui publie les résultats d'un sondage réalisé du 12 au 19 mars, auprès de 1003 femmes, interrogées par Internet par Ipsos-Public Affairs. Il révèle notamment que près d’une femme sur deux (47%) souhaiterait faire l’amour plus souvent. Les femmes interrogées parlent également de leur désir, de leurs fantasmes et de leur plaisir.
Le site du magazine
Un résumé de l'article sur le site du Figaro


Une lubrification abondante n'est pas une maladie

Photo ©DR
Photo ©DR

24/04/2014

Chaque femme ne produit pas la même quantité de fluide à chaque rapport.

La production de liquide lubrifiant au cours des préliminaires, en cas d’excitation, ou lors du rapport sexuel est tout à fait normale, rappelle le site Allô médecins: "Elle participe à la facilitation des rapports, à la défense antimicrobienne de la sphère génitale féminine, et à la régulation du pH vaginal et vulvaire.

Une production de ces liquides anormalement importante peut être source d’une gêne. Il convient dans un premier temps de se rassurer: les émissions de liquide ne sont pas associées à une pathologie gynécologique quelconque. En effet, chaque femme a son propre fonctionnement et chacune ne produit pas la même quantité de fluide à chaque rapport. De même, cette quantité excrétée peut varier au cours de la vie ou des situations physiologiques. Un orgasme très puissant provoqué par exemple par une pénétration très profonde peut notamment produire une excrétion de liquide surprenante."
Lire l'article complet


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"Masturbation féminine : tabou ou secret ?"

psychologies.com
psychologies.com

"La masturbation concernerait près de 85 % de femmes et serait le meilleur moyen d’atteindre l’orgasme. Mais la plupart d’entre elles la considèrent encore comme une pratique honteuse." Un dossier complet à lire sur (Psychologies.com)



Les femmes qui aiment les femmes ont des besoins spécifiques en matière de santé

Une étude romande, menée auprès de femmes ayant des rapports homosexuels, révèle leurs besoins particuliers et les lacunes en matière de santé. Des données précieuses pour les responsables des programmes d’information et de prévention, ainsi que pour les médecins, pas toujours informés de ces exigences spécifiques. (www.planetesante.ch 06/01/2014)


L'incontinence urinaire influe aussi sur la vie sexuelle

Passeport Santé publie un dossier complet sur ce mal qui est un symptôme le plus souvent lié à un trouble physique. 20/01/2014

Il ne faut pas rester passive et fataliste face à l'incontinence. Des solutions existent!




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INCONTINENCE féminine: Comment la gérer, une approche en 2 consultations

Des interventions simples basées sur quelques consultations seulement en soins primaires peuvent déjà fortement atténuer le ressenti par la patiente d’une gêne et d’une baisse de qualité de vie causés par les fuites urinaires. Ces recommandations simples publiées par des chercheurs de l’Université du Michigan dans le Journal of Family Practice seront d’une grande aide aussi pour l’entourage, les aidants familiaux et les médecins de famille pour évaluer et gérer au quotidien l'incontinence urinaire féminine d’un patient ou d’un proche. (Copyright © 2013 AlliedhealtH www.santelog.com (14/11/2013)


Pourquoi la femme est longtemps restée un animal sexuellement méconnu

Pourquoi la femme est longtemps restée un animal sexuellement méconnu
Depuis quand étudie-t-on la sexualité féminine ? La réponse n'est pas facile tant les préjugés sont courants et les hommes ont été davantage observés. Peggy Sastre, auteur de "No Sex" et "Ex Utero" explique sur LE PLUS du Nouvel Observateur comment ces observations ont évolué et comment la recherche a procédé. 24/12/2013




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Cancer du sein : l'Institut Curie donne la parole aux patientes

Pour la deuxième année consécutive, l'Institut Curie lance sa web-radio interactive pour informer les patientes et le grand public sur le cancer du sein... (25/09/2013)


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