Santé et droits sexuels - couple
Sept conseils pour retrouver le chemin du plaisir post-partum (extrait)
D'autres contributions d'Ellen Weigand, masexualite.ch à des articles de santé magazine à lire ici
26/03/2019 – Toujours d'actualité, ces conseils pour retrouver le chemin du plaisir post-partum, parus sur Santé Magazine, dont voici un extrait. Vous y trouverez de nombreux autres articles sérieux sur la sexualité et la vie intime des couples, notamment sous la plume de Daisy Le Corre, qui nous interviewe régulièrement en tant que "sexperts".
"1 - S’informer d’emblée, au moment où l’on apprend la grossesse, auprès de son gynécologue, de sa sage-femme ou d’un sexologue, sur toutes les transformations et implications de la grossesse et de la naissance sur la vie sexuelle. Cela permet également aux futurs parents de poser toutes leurs questions à ce sujet.
Lisez l'article entier sur le blog sexo de Daisy Le Corre et Marine Nugeron de Santé Magazine
La vidéo de la semaine: La contraception d'urgence
13/04/2019 – Tout sur la contraception d'urgence - une vidéo à diffuser largement!
Réalisée par AESP Pharma, avec PharmaGenève et le Centre de Santé Sexuelle.
Lisez également l'article paru sur le sujet sur Planète Santé
Source: ARTCOSS - Site de l'Association Romande et Tessinoise des Conseillères et Conseillers en Santé Sexuelle
La santé sexuelle fait partie de la santé générale
14/02/2019 – A l'occasion de la Saint-Valentin, rappelons que, par nature, nous avons toutes et tous le besoin de désirer, de ressentir, d’exprimer et de vivre nos sentiments amoureux et/ou sexuels, de donner et de recevoir du plaisir. Il en va de notre bien-être général, physique et psychologique, comme le montre aussi la définition de la santé sexuelle de l'OMS ci-dessous.
Au-delà des seuls aspects médicaux, la vision moderne de la santé sexuelle inclut ainsi l’érotisme et le plaisir, le respect mutuel et par conséquent, l’absence de contraintes, de violences et de discriminations.
Loin de tout puritanisme, croyances et jugements, les responsables de la santé publique reconnaissent la sexualité comme élément indispensable à l’existence, et que tout un chacun est en droit de vivre librement, à sa manière.
Sexualité normale et anormale
Une chose essentielle à retenir de la définition de l’OMS, c’est qu’il n’existe pas de mauvaise manière de vivre sa sexualité, tant qu’elle procure la satisfaction et le plaisir recherchés et qu’elle reste sans risques (par exemple de transmission de maladies), respectueuse et librement consentie par les partenaires.
Définition de la santé sexuelle
«La santé sexuelle est un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social associé à la sexualité. Elle ne consiste pas uniquement en l’absence de maladie, de dysfonction ou d’infirmité. La santé sexuelle a besoin d’une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, et de la possibilité d’avoir des expériences sexuelles qui apportent du plaisir en toute sécurité et sans contraintes, discrimination ou violence. Afin d’atteindre et de maintenir la santé sexuelle, les droits sexuels de toutes les personnes doivent être respectés, protégés et assurés.» (OMS 2003)
Peu importe donc qu’on soit peu ou très actif sexuellement, qu’on ait un partenaire fixe ou non, qu’on fasse l’amour pour le plaisir et/ou pour avoir des enfants. Et peu importent les pratiques, les préférences et l’orientation sexuelles de chacun.
Ce n’est pas parce qu’un comportement est particulièrement répandu ou « à la mode » – par exemple, l’utilisation de jouets érotiques ou l’échangisme – dans un groupe (milieu social, cercle d’amis, etc.) ou une population donnée, qu’il serait plus normal et acceptable qu’un autre. Vu la variété des comportements, désirs, besoins sexuels et les différences sociales, familiales, culturelles et religieuses, tabous, etc., on ne saurait définir ce que devrait être une sexualité « normale ». Car ce qui est considéré comme habituel par les uns peut ne pas l’être pour les autres.
© Ellen Weigand
Article extrait du livre "J’ai envie de comprendre... Ma sexualité (femme)", {Ellen Weigand, Dr Francesco Bianchi-Demicheli, collection Planète Santé, Editions Médecine et Hygiène, nov. 2013|i
Aberrantes positions du Kama-sutra
07/12/2018 – "En pratique, les positions sont aussi aberrantes qu’obsessionnellement répétitives. Quelqu’un dont le répertoire sexuel se limiterait au Kama-sutra ferait preuve d’une sexualité incroyablement pauvre: sauf dans le cas d’adaptations spécifiques, la version que nous lisons (et non l’originale) ne connaît que la pénétration du vagin par un pénis."
Une citation pour rassurer toutes celles et ceux qui pensent être "nuls" ou un mauvais coup, parce qu'ils n'arrivent pas à réaliser, ou n'ont même pas essayé toutes les positions de ce livre, qui, comme le dit l'auteure Maïa Mazaurette, journaliste au quotidien Le Monde, devrait tout au plus servir à en rire, s'amuser, sans chercher à les appliquer.
En se rappelant que faire l'amour ne s'apprend dans aucun livre, mais par la connaissance de son propre corps d'abord, en étant à l'écoute de soi, puis du partenaire.
Consentement sexuel en vidéo: seul un oui signifie oui!
01/05/2018 - Non veut dire non, et seul un oui constitue un consentement. Voilà les messages d'une série de trois clips sur le consentement sexuel.
Concept réalisé par l'agence publicitaire canadienne, Juniper Park / TBWA, c'est simple, court et très efficace: une main baladeuse et un sein, un vagin et un pénis, des fesses et un pénis - et une réaction de refus des attributs féminins dès que main ou pénis deviennent trop "entreprenants".
Les attributs masculins s'en vont alors en s'excusant, et surtout(!) sans insister ou dire, mais si tu le veux; non, ça veut dire oui, hein?....
Oui ou non, très simple
"Le but de cette campagne est de permettre au gens de considérer différemment le consentement sexuel, a expliqué Terry Drummond, directeur de création au sein de l'agence au site d'infos business Fast Company. "Ça n'a rien de confus ou de compliqué. Une fois encore, c'est très simple. Si ce n'est pas oui, c'est non".
© DR - Source: YouTube
QUAND NON, C'EST NON
Pour rappel:
- Non veut dire non.
- Le silence veut dire non.
- Être en état d’ébriété veut dire non.
- Être sous l’influence de la drogue veut dire non.
- Pas maintenant veut dire non.
- Seul oui veut dire oui.
Et comme le rappelle la LAVI (Loi d'aide aux victimes);
"On ne peut pas consentir valablement:
- quand on est un-e enfant de moins de 16 ans, parce qu’on est trop jeune pour comprendre
- quand quelqu’un profite de notre état de faiblesse, permanent ou passager (grande détresse, handicaps physiques ou mentaux, sénilité, etc.)
- quand l’auteur exploite une situation qui nous rend dépendante de lui (c’est notre médecin, notre psychologue, notre professeur, notre prêtre, etc.)
- quand l’auteur profite du fait qu’on a pris de la drogue, des médicaments, de l’alcool, qui altèrent notre conscience."
E. W. / www.masexualite.ch
Ma sexualité sur santé magazine
www.masexualite.ch répond régulièrement aux questions du "blog sexo" de Daisy Le Corre et Marine Nugeron de santé magazine
Campagne Safer Sex suisse
Le nombre d'infections sexuellement transmissibles est à la hausse.
14/11/2016 - Les infections sexuellement transmissibles (IST) ont gagné du terrain en 2015, en Suisse et en Europe.
L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) mène ainsi sa campagne de prévention et d'information LOVE LIFE autour du thème du changement de partenaire, sous le slogan : « Les partenaires changent. Le safer sex reste.», en collaboration avec l'Aide suisse contre le Sida et Santé sexuelle Suisse.
Les règles du safer sex
1. Pas de pénétration sans préservatif
2. Pas de sperme, pas de sang menstruel dans la bouche
3. Consultation du médecin en cas de démangeaison, d'écoulement ou de douleur dans la région génitale
2015
Auto-Test HIV: guide à l'intention des pharmaciens et professionnels français
01/11/2015 – Suite à l'autorisation de la vente des auto-tests de dépistage du VIH en France, la Direction générale de la santé (DGS) a souhaité que la HAS (Haute autorité de santé) produise un document d’information à l'intention des professionnels de la santé, en contact avec les utilisateurs potentiels. À partir d'une goutte de sang, ces autotests permettent de savoir rapidement si une personne est séropositive ou non.
Rappellons que les autotests VIH sont en vente en pharmacie depuis le 15 septembre 2015 en France. Leur objectif: amener les 30 000 séropositifs qui s’ignorent à se faire dépister et à entrer dans le système de soins.
Ce document s’adresse ainsi tant aux pharmaciens qui délivreront les ADVIH qu'aux professionnels de santé au sens large (médecins, sages-femmes, infirmiers) ainsi qu’aux travailleurs sociaux et associations susceptibles d’être impliqués dans des questions de prévention et de sexualité en rapport avec le VIH.
Attention aux arnaques en ligne!
La liste de questions et réponses pratiques proposée dans ce document a pour objectif de permettre aux professionnels de répondre aux mieux à toutes ces questions que peuvent se poser les utilisateurs potentiels.
A télécharger sur le site de la HAS
Consulter au plus vite
Si le test est positif, la personne concernée devrait consulter un médecin au plus vite. Sida Info a publié une liste des lieux où l'on peut être pris en charge au plus vite sur Paris, et répond à toute question sur les autotests VIH (information ou accompagnement), au Sida Info Service au 0 800 840 800, appel anonyme et gratuit.
Pas de vente aux particuliers en Suisse
Ces nouveaux tests ne seront pas commercialisés en Suiss, car l'Ordonnance fédérale sur les dispositifs médicaux interdit «la vente de matériel de diagnostic en matière de maladies transmissibles». Le produit ne peut donc pas être vendu en pharmacie, mais uniquement délivré à des professionnels de la santé. Et ces derniers doivent fournir des conseils avisés aux patients.
Dès lors, reste la possibilité d'en acheter en France voisine. Ou en ligne, mais avec le risque de se voir vendre des contrefaçons du test, déjà nombreuses sur la toile, mais dont les résultats fournis ne sont pas fiables.
E.W. / www.masexualite.ch
Le syndrome du cœur brisé expliqué par des cardiologues suisses
15/09/2015 – Des cardiologues de l’Hôpital Universitaire de Zurich, dirigées par le Dr Christian Templin, ont découvert que le "syndrome du cœur brisé" était dû à un stress émotionnel ou physique, dont les symptômes peuvent être comparés à ceux de l’infarctus. Il touche essentiellement des femmes ménopausées.
Cette cardiomyopathie de stress, décrite pour la première fois en 1990 par des Japonais comme le «syndrome du cœur brisé» – est ainsi dénommée parce qu'elle semble être fréquemment déclenchée par un choc émotionnel. C'est ce qu'indiquent les auteurs de l'étude dans le New England Journal of Medicine.
Divers facteurs aggravants
Ils ont mené la première étude de cette ampleur sur ce phénomène encore mal connu: elle a porté sur 1750 cas et a été menée par 26 chercheurs de neuf pays, sous la houlette des cardiologues suisses.
89,8 % des cas recensés dans des registres internationaux étaient des femmes âgées en moyenne de 66,8 ans. Le taux de décès – toutes causes confondues – est de 5,6 % par patiente.
Le syndrome peut survenir suite à une attaque cérébrale, à une hémorragie cérébrale ou être provoqué par des crises d’épilepsie.
Ces recherches ont également permis de détailler l’évolution de la maladie, et ses conséquences neurologiques et psychiatriques.
Sources: LeMonde.fr, pourquoidocteur.fr
La canicule a un effet négatif sur la libido
03/07/2015 – L’été, la période des vacances, sont propices à la libido, mais par fortes chaleurs, les envies fondent souvent comme glace au soleil. En même temps, plus de personnes vont consulter un sexologue avant les vacances, comme l’explique une spécialiste à Madame.lefigaro.fr.
Une fois n’est pas coutume, Ma sexualité vous donne des conseils de saison. Il est en effet bon à savoir que, comme le rapporte le site Madame.lefigaro.fr, par des températures trop élevées, notre organisme dépense énormément d’énergie à lutter contre la chaleur. Du coup, «la récupération nocturne se fait mal, nous sommes plus facilement fatigué(e)s, ce qui ne favorise pas la libido, comme l’explique la sexologue Gyslaine Paris. «Par ailleurs, la chaleur nous fait transpirer, notre peau devient moite, les contacts physiques sont moins agréables. Mais si on parvient à passer outre ces difficultés, la canicule peut devenir un avantage."
Réinventer sa vie intime
Ses conseils: réinventer sa sexualité et jouer sur le bon sens pour se rafraîchir. Par exemple en allumant la climatisation, en faisant l'amour sous la douche ou dans une piscine.
Autre suggestion: faire une sieste dans la journée, pour avoir plus d'énergie le soir et ainsi attendre très tard dans la soirée pour se faire un câlin. « Dans la fraîcheur des soirées, on apprécie de rencontrer un corps après une bonne douche », note la spécialiste. Qui conseille encore de faire l’amour au petit matin, vers 5 heures.
L'effet "été"
A relever que par températures estivales supportables, de façon générale, l’été à un effet positif sur la sexualité - habits plus légers, mouvements plus libres, plus de peau dénudée, etc. Le pic d'énergie dû au solstice d'été est également très bénéfique.
Mais la sexologue française constate que, outre un premier pic de consultations en plein cœur de l'hiver, à cause de la baisse de la luminosité et du moral, elle enregistre aussi un maximum d’affluence avant les vacances d’été: «Les gens ont conscience que l’été est une période importante, qu’ils vont se retrouver dans une intimité avec leur conjoint(e) ou rencontrer de nouveaux partenaires. Il existe une sorte de pression liée à l'activité sexuelle en été, qui peut elle-même être un obstacle. Si nous avons de trop grandes attentes, cela se retourne contre nous. Le stress et la crispation sont les pires ennemis de la libido.»
Dommage que certains ne prennent soin de leur vie de couple, et ne vont consulter un sexologue, qu’en cette période de l’année, par obligation, au lieu de cultiver et entretenir leur sexualité, avec plaisir, tout au long des 365 jours.
Lire l'interview en entier
© ew, www.masexualite.ch
L'orgasme tantrique sous la loupe
CQFD - 15/01/2015
Le médecin sexologue genevois Francesco Bianchi-Demichel, co-auteur des livres "Ma sexualité (femme) et "Ma sexualité (homme)" était l'invité de l'émission CQFD (RTS). Ecoutez ses explications détaillées au sujet de l'orgasme en général et de l'orgasme tantrique en particulier.
Image © DR
Amal Chabach, la première femme sexologue marocaine lance sa WebTV de conseils sexuels
03/01/2015 - Une nouvelle positive pour commencer l'année. Au Maroc, l’éducation sexuelle n’est pas une priorité dans le programme scolaire, tout comme la consultation chez un sexologue n'est pas encore chose courante, surtout pour les femmes. La Drsse Amal Chabach, première femme sexologue arabe berbère au Maroc, a lancé en fin d'année passée sa web TV en arabe, pour faciliter l’apprentissage et la demande de conseil aux hommes comme aux femmes.
Sans grande mise en scène, assise sur un canapé, la sexologue explique ce qu'est la santé sexuelle et comment remédier ou prévenir les troubles sexuels. Elle proposera également des conseils aux parents qui voudraient aborder le sujet de la sexualité avec leurs enfants, à l'aide d'animations graphiques entre autres.
Lisez aussi l'interview d'Amal Chabach sur le Huffington Post
2014
Les Italiens consultent davantage les sexologues
26/12/2014 - En Italie, les consultations chez les sexologues ont augmenté de 15% durant les cinq dernières années, en partie à cause de la crise économique. Les thérapies durent en moyenne six mois à raison de deux visites par semaine. Originalité italienne: les médecins ont mis au point des traitements ciblés avec les «semaines du bien-être sexuel» avec pour objectif de trouver rapidement le problème et donc la solution, rapporte le Quotidien du Médecin.
"De l’autre côté des Alpes, la crise n’est pas seulement économique, elle est aussi sous la couette !, peut-on ainsi lire sur le site du magazine. À l’origine de ce malaise, qui se traduit souvent par un divorce, une chute verticale du désir chez les messieurs, des questions de vaginisme chez les dames et plus fréquemment, l’angoisse et le pessimisme liés aux difficultés de la vie qui se traduisent par un renoncement aux plaisirs du sexe."
«Au fil des ans, les hommes ont compris que le Viagra résout une partie du problème - le côté technique - mais pas la baisse du désir. Nous aidons les couples à cerner le problème», explique Roberta Rossi de l’institut italien de sexologie clinique.
Urgences du sexe
Pour mieux faire face à l’augmentation du nombre de patients souffrant de troubles sexuels, à Milan, les urgences du sexe ont été inaugurées dans le département d’urologie de l’hôpital Niguarda. Les couples peuvent y consulter un spécialiste en payant 20 € au maximum. Deux autres structures ont été ouvertes toujours en milieu hospitalier, à Naples et à Bari. À Rome, des projets identiques sont à l’étude. Et dans certaines grandes villes, des sexologues du secteur privé ont également ouvert des centres d’écoute.
Cours de sexologie
L'Italie ne dispensant pas encore de cours de sexologie aux étudiants en médecine, quelques professeurs universitaires organisent désormais des cours. A l'instar du président de la société italienne d'andrologie et médecine de la sexualité qui inaugurera en janvier prochain un séminaire dédié aux problèmes de couples auprès de l’université de Tor Vergata, le troisième pôle universitaire romain.
Source: Le courrier du médecin, 15 décembre 2014
Sexualité après infarctus: les médecins n'en parlent pas assez
25/12/2014 - Selon une étude publiée dans la revue américaine Circulation le 15 décembre dernier, les médecins ne prodiguent pas de conseils sur la vie sexuelle des patients victimes d’une crise cardiaque. Pourtant, les directives pour les cardiologues américains et européens les enjoignent de le faire dans les semaines suivant l'accident cardiaque. Et les patients se posent de multiples questions, car les troubles cardiaques peuvent influer plus ou moins gravement sur leur vie sexuelle.
Près d'un infarctus sur 5 touche des personnes âgées entre 18 et 55 ans dont 39% de femmes. Il peut en résulter une réduction de l'activité et de la fonction sexuelles, due en partie à la crainte que le sexe pourrait provoquer un autre infarctus voire être fatal. Or, perdre l'activité ou la fonction sexuelle après un tel accident cardiaque peut contribuer à une dépression, des problèmes de couple, une qualité de vie réduite et peut mettre en péril une future maternité. Cependant, on ne sait que peu de choses sur les patients plus jeunes ayant eu un infarctus du myocarde en ce qui concerne leur activité sexuelle ou leur expérience de conseil par les médecins au sujet de leur vie sexuelle après infarctus.
Partant de ce constat, les chercheurs ont mené une étude auprès de 3501 patients âgés de 48 ans en moyenne, hospitalisés pour une crise cardiaque dans 127 hôpitaux américains et espagnols.
Or, seules 12% des femmes et 19% des hommes interrogés avaient reçu des conseils médicaux sur leur sexualité, bien que la majorité d'entre eux avaient une vie sexuelle active dans l’année précédant leur attaque.
Conseils inquiétants
De plus, lorsque les médecins abordaient la question de la sexualité avec leurs patients, ils ne les rassuraient pas toujours. Les auteurs de l’étude ont ainsi constaté une tendance à ne fournir que des conseils restrictifs et conservateurs, mais pas de véritables recommandations médicales:
- 35% des médecins ont suggéré de limiter l’activité sexuelle.
- 26% ont conseillé de prendre un rôle plus passif.
Et leurs conseils se limitaient à cela, malgré une forte demande de la part des patients: «Les patients valorisent leur vie sexuelle, même lorsqu’ils sont atteints d’une pathologie grave. Et ils estiment qu’il est approprié pour un médecin d’aborder la question du retour à l’activité sexuelle », écrit ainsi la directrice de l'étude, la gynécologue obstétricienne Stacy Tessler Lindau.
Poser la question directement
Face au silence des médecins, les auteurs de l’étude préconisent que les patients posent directement la question: "Puis-je retrouver ma vie sexuelle ? Quand ? Dois-je être attentif à quoique ce soit ?»
Question - réponse*
«Mon mari a eu un infarctus il y a longtemps et il n’a plus envie de faire l’amour depuis, même si son médecin dit qu’il va bien. Il a peur de refaire un événement cardiovasculaire pendant l’acte sexuel. Ce risque existe-t-il vraiment?»
Le risque dépend de l’étendue de l’infarctus. Après avoir fini la réadaptation cardiaque (obligatoire après l’infarctus myocardique), la question doit être discutée avec votre cardiologue. En principe, l’acte sexuel avec un partenaire habituel équivaut à un stress du myocarde, équivalent à une montée à un rythme relativement soutenu d’un escalier de deux étages à pied sans s’arrêter. Le risque d’infarctus est bien plus élevé lorsqu’on fait une crise de colère ou lorsqu’on s’adonne à une activité physique d’intensité inhabi- tuelle qu’en faisant l’amour.
- Texte extrait du livre: "J'ai envie de comprendre... Ma sexualité (homme)"
Sexualité et Ebola: dans le doute, abstiens-toi!
06/12/2014 - L'OMS préconise aux personnes infectées du virus Ebola de s'abstenir de relation sexuelle pendant les trois mois qui suivent le début de la maladie. Le sperme pourrait continuer de transmettre le virus Ebola jusqu'à 82 jours après les premiers symptômes, a affirmé vendredi l'OMS qui préconise que les personnes infectées s'abstiennent de toute relation sexuelle durant les trois mois suivant le début de la maladie.
"Il faut garder une bonne hygiène après s'être masturbé ou, si une relation sexuelle, y compris orale, ne peut être évitée, utiliser des préservatifs. " L'OMS affirme encore que "bien que les preuves scientifiques soient limitées, il est clair que le sperme est une source potentielle d'infection et peut causer la transmission du virus".
La France suit les recommandations américaines
En France, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a aussi joué la carte de la prudence, rapporte le Quotidien du médecin."Les auteurs s’alignent donc sur les recommandations des autorités sanitaires américaines (CDC) dans cet avis qui fait suite à une saisine du HCSP par la Direction générale de la santé (DGS) datant du 14 octobre. Si l’abstinence n’est pas possible, le HCSP recommande l’utilisation de préservatifs et le lavage soigneux des mains à l’eau et au savon après toute manipulation de ce moyen de protection. Pendant cette même période de trois mois, les patients doivent également se laver les mains après toute miction, défécation ou manipulation de protections hygiéniques intimes," indique le Quotidien du médecin.
Fantasmes sexuels: les vôtres sont-ils normaux ?
13/11/2014 - Grâce à une étude réalisée à l'Institut Philippe-Pinel de Montréal, affilié à l'Université de Montréal, portant sur 1517 adultes (799 hommes et 718 femmes; âge moyen de 30 ans) québécois on peut mieux décrire les fantasmes normaux ou anormaux.
Comme le rapporte le site Ici Radio Canada, dans un article du 31.10.14, les participants à l'étude ont répondu à un questionnaire décrivant leurs propres fantasmes sexuels, et décrit aussi en détails leur fantasme favori.
Mais qu'est-ce qu'un fantasme sexuel anormal? Sur le plan clinique, il se définit assez facilement comme impliquant habituellement des partenaires non consentants, qui induit une souffrance ou encore qui est absolument nécessaire pour obtenir satisfaction. Mais à part cela, qu'est-ce qu'un fantasme anormal ou atypique au juste?
Lire l'article sur Ici Radio Canada
Sida - nouvelle campagne: pas de préservatif, pas de sexe
21/10/2014 - Dans sa nouvelle campagne pour promouvoir le préservatif, l'association française AIDES et TBWA\PARIS jouent la carte de l'humour avec le slogan: "Pas de préservatif, pas de sexe", illustré par une série de spots.
Des couples, face à face, nus et boudeurs y enfilent des perles, écossent des petits pois ou font un puzzle. Les quatre vidéos proposées ciblent diverses populations à risque:
© AIDES, 2014
- les 15-24 ans qui représentent le 10% des nouvelles contaminations;
- les plus âgés, sachant que c'est à 37 ans en moyenne qu’on découvre sa séropositivité;
- les plus de 50 ans, car la proportion de nouveaux cas de VIH est en croissance parmi eux depuis 2009;
- la communauté homosexuelle, qui représente 37% des nouvelles contaminations.
Comment se protéger au mieux du sida et des autres IST
Rappelons les mesures de protection de base contre les maladies sexuellement transmissibles (sida, herpés génital, hépatite B, etc.), comme le fait le site pour adolescents suisses ciao.ch:
- Pas de pénétration sans préservatif masculin ou féminin
- Pas de sperme, pas de sang des règles dans la bouche = n’avaler ni sperme ni sang
- Consulter un médecin en cas de démangeaison, brûlures ou écoulement
Comment faire l'amour sans mal de dos
15/09/14 - Selon une étude de chercheurs de l'Université de Waterloo, en Ontario, faire l'amour en adoptant la position en cuillère n'est pas optimale pour les personnes ayant mal au dos. Une croyance pourtant répandue.
Comme l'explique Radio Canade, les hommes dont le dos est intolérant aux flexions devraient par exemple remplacer cette position par la position quadrupède (où la femme supporte son poids sur ses coudes et ses genoux), et mouvoir leurs hanches au lieu de la colonne vertébrale. Sinon, la position du missionnaire, avec l'homme s'appuyant sur ses mains plutôt que sur ses coudes, est aussi recommandée.
Selon les chercheurs, ces modifications de position et de mouvement, en apparence très anodines, semblent avoir un effet important sur le mouvement de la colonne vertébrale et la tension qu'elle ressent.
Leur étude, publiée dans la revue spécialisée Spine repose sur l'observation et la mesure, par un système électronique, des angles pris par la colonne de 10 couples adoptant la position du missionnaire, de la cuillère et quadrupède.
Selon Statistique Canada, 4 personnes sur 5 présenteront des problèmes de dos au cours d'une vie et jusqu'à 84%, des hommes et 73% des femmes affirment avoir moins de rapports sexuels lorsqu'ils souffrent d'un mal de dos. Essayer d'adopter les positions et mouvements conseillés leur permettra peut-être de retrouver une meilleure vie intime.
Détails sur Radio Canada
Couple heureux, cœur et artères en bonne santé
30/08/14 - Une étude américaine a établi un lien entre des relations conjugales insatisfaisantes et l’augmentation du risque de maladies cardiovasculaires.
L'étude, menée par des chercheurs de l’Université de Pittsburg révèle l’existence d’une corrélation entre des relations conjugales peu satisfaisantes et le risque de maladies cardiovasculaires, via l’évaluation de la présence d’athérome dans l'artère carotide (dépôts qui diminuent le diamètre des artères). Les conclusions de ce travail viennent d’être publiées dans la revue Psychosomatic Medicine.
L’étude a été menée auprès de 281 personnes volontaires, âgées en moyenne de 42 ans et en bonne santé au départ de l’étude. Chez les personnes vivant des relations «conflictuelles», l’étude a permis de constater une augmentation de 8,5% du risque d’accident coronarien ou d’accident vasculaire cérébral (AVC), par rapport aux personnes ayant un niveau élevé de satisfaction conjugale (relations «agréables»).
«Quand il s'agit de maladies cardiovasculaires, le statut matrimonial compte», conclut le Dr Jeffrey Berger, cardiologue et auteur principal de l’étude. Il suggère aux cliniciens de prêter attention au statut matrimonial de leurs patients lors des bilans cardiaques. Et de conseiller: «Si l'un de mes patients est depuis peu veuf ou divorcé, je suis plus vigilant lors de son examen sur les signes éventuels de maladie cardiovasculaire et de dépression».
Détails sur: www.planetesante.ch
Smartphones: pas dans la chambre à coucher
20/08/14 - Les smartphones nous accompagnent partout. Mais pour le sexologue genevois Francesco Bianchi-Demicheli, ils ne devraient pas franchir le seuil de nos chambres à coucher, comme il l'indique au quotidien 24 heures.
Aujourd'hui, le smartphone s'immisce partout, même dans notre vie intime. Rencontrer l'amour d'une vie ou le coup d'un soir (Tinder, Grindr), mesurer ses performances sexuelles (Sextrack, Spreadsheets), transformer son smartphone en vibromasseur (Sexy Vibes), donner un coup de fouet à sa vie intime (Snake Love, Couple foreplay-sex game) ou optimiser ses chances de tomber enceinte en suivant sa période d'ovulation (Mon ovulation, Ladytimer)sont quelques unes des possibilités offertes par diverses applications, comme le rapporte le quotidien 24 heures.
Interrogé à ce propos, le Dr Francesco Bianchi-Demicheli constate que «le smartphone vit avec nous, on dort souvent avec, on se réveille à côté, il nous accompagne partout et il devient un objet sexualisé.» Le spécialiste en médecine sexuelle au Département de gynécologie et obstétrique des Hôpitaux universitaires de Genève recommande toutefois de laisser l'appareil en dehors de la chambre à coucher. «Une étude conduite par Harris Interactive indique qu'environ 10% des Américains propriétaires d'un smartphone l'utilisent pendant les rapports sexuels, c'est une très mauvaise idée», relève le spécialiste.
Lire l'article dans 24 heures du 10/08/2014
Sondage Ifop: comment le porno influence la sexualité des Français
23/04/2014 Selon une enquête Ifop auprès de 1003 personnes de plus de 18 ans, la consommation de films pornographiques en ligne est désormais un phénomène de masse qui est également devenu une source de fantasmes et de diversification du plaisir conjugal. Ainsi, cette forme de production culturelle influence directement la vie sexuelle des Français, et également leurs idées sur ce qu'elle devrait être...
Taille du sexe
Près d'un homme de moins de 25 ans sur trois est ainsi complexé par la taille de son sexe aux vues des standards des films porno, ce qui est également source d'angoisses, et donc de troubles sexuels potentiels.
Epilation du pubis à la mode
Et les jeunes filles sont de plus en plus nombreuses à s'épiler totalement le pubis.
"De même, si la majorité des hommes (56%) et des femmes (63%) estime que la taille du pénis ne joue pas un rôle important dans le plaisir féminin, ce n'est pas le cas des garçons de moins de 25 ans qui, très majoritairement (61%), pensent le contraire", indique l'Ifop.
Positions sexuelles reproduites
Par ailleurs près d’un Français sur deux (47%) ayant déjà visionné un film pour adulte a tenté de reproduire des positions ou des scènes vues dans des films pornographiques, soit une proportion en nette progression par rapport à 2009 (40%).
Cette tendance est également très forte chez les moins de 25 ans (60% ont déjà reproduit une position vue dans un film X), et ceci tant chez les filles (53%) que chez les garçons (64%).
Détails sur le site de l'Ifop
Dépendance au sexe: une véritable addiction - 15/07/2014
Vous vous masturbez, faites l'amour ou réalisez des fantasmes incongrus, de façon soudaine dans votre vie et répétés quotidiennement? Alors il se peut que vous souffriez d'addiction au sexe ou comportements sexuels compulsifs. Comme l'explique le site Allô Docteurs, cette maladie est une façon de chercher à combler un manque par le plaisir de la chair.
Les signes de la maladie
Les personnes atteintes de cette maladie ne jouissent que brièvement de leur dépendance et souffrent de sentiments de culpabilité, de dépression et d'isolement social.
Les comportements sexuels compulsifs peuvent être divers: multiplication des partenaires sexuels, insatiabilité sexuelle, utilisation compulsive de la pornographie ou de la lecture romantique, masturbation compulsive incontrôlable, exhibitionnisme, voyeurisme ou pédophilie.
Les cinq étapes de la dépendance sexuelle sont:
- la recherche obsessionnelle d’une stimulation sexuelle,
- une pression intense à l'instar d'un manque de drogue,
- le passage à l’acte de manière compulsive,
- le sentiment de culpabilité,
- la douleur morale, voire le désespoir.
Une récente étude anglaise, publiée dans la revue PLOS One indique par ailleurs que le cerveau des personnes souffrant de cette addiction fonctionnerait de la même manière que celui des toxicomanes. C'est ce que rapporte le site Pourquoi Docteur?
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Gare au sexting - vidéo intimes sur la toile
03/03/2014 - Et vous, avez-vous déjà envoyé votre vidéo intime sur la toile...?
8 Suisse sur 10 ignorent ce qu'est le sexting. Or, le phénomène prend de l'ampleur. Tout commence par des vidéos intimes en couple, pour faire plaisir à son/sa partenaire. Mais la maîtresse ou l'amant du présent peut devenir l'ex de demain, peut-être un peu vindicatif... Du coup, les images de votre intimité peuvent se retrouver sous les yeux d'une tierce personne, voire exhibée à large échelle sur les réseaux sociaux.
Un reportage de l'émission l'Antidote de canal 9, à découvrir ici
Par ailleurs, cette pratique menace particulièrement les jeunes, comme le rappelle une campagne de Pro Juventute à leur intention.