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Femmes – conception et maternité

Couple futurs parents © Pixabay
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Episiotomie: un acte sans indication prouvée

Publié le 27 juillet 2018
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Deux gynécologues-obstétriciens français expliquent pourquoi l’épisiotomie est inutile, sans réelle efficacité et représente des risques graves.

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La pratique de l'épisotomie, réalisée pour la première fois en 1741, s'est popularisée notamment au début du XXe siècle, pour devenir un standard dans certaines équipes médicales, notamment pour l’accouchement des primipares (femmes accouchant pour la première fois).

Mais ces dernières années, le doute sur l’efficacité et à l’innocuité de cette pratique a commencé à s'insinuer dans le milieu médical. En France, en 2005, le Collège national de gynécologie-obstétrique français (CNGOF) a émis des recommandations pour la pratique clinique, indiquant que « l’épisiotomie n’a aucune indication prouvée », comme le souligne le trésorier du CNGOF, le Dr Olivier Multon, gynécologue–obstétricien à la polyclinique de l’Atlantique, située à Nantes, rapporte le Journal international de Médecine.

Si en France depuis la fin des années 1990 le nombre de ces interventions est en baisse, on enregistrait tout de même encore 47% d'épisiotomies dans le pays en 2002-2003 (68 % chez la primipare). Car de nombreux praticiens restaient convaincus que l’épisiotomie se justifiait dans certaines situations jugées à risque. Or, en réalité, elle augmente les déchirures périnéales de faible gravité, et ne prévient pas les déchirures du 3e et du 4e degré.

Aucune justification

On n'a retenu aucun bénéfice par rapport à la survenue d’une incontinence urinaire ou anale, de troubles de la statique pelvienne. Ce geste (consistant à inciser au niveau des muscles superficiels du périnée de la patiente pour agrandir l’orifice vulvaire et ainsi faciliter la sortie du bébé) ne se justifie pas non plus lorsqu'on doit extraire l'enfant avec des instruments lorsqu'il se présente par le siège ou en cas d’accouchement de jumeaux – ni pour la mère, ni pour le nouveau-né.

Douleur sous-estimée

De plus, l'intensité de la douleur induite par ce geste chirurgical est sans doute sous-estimée, note le collège, et l’épisiotomie médio-latérale (le plus souvent pratiquée en France) serait mal réalisée en pratique clinique, et semble augmenter le risque d’hémorragie du post-partum.

Le Pr Michael Stark, Président de la New European Surgical Academy (NESA) à Berlin, rapportait pour sa part en 2009 "que l’épisiotomie ne prévient pas les lésions périnéales ni la relaxation pelvienne, qu’elle augmente le risque de lacérations, d’hémorragie, de douleur et de dyspareunie ultérieure, sans bénéfice prouvé sur le nouveau-né. Sans compter que le recours moins fréquent à l’épisiotomie s’accompagne d’une baisse des lacérations du sphincter anal." La NESA, qui a pour rôle de « réviser les interventions chirurgicales qui s’appuient plus souvent sur des "traditions"» que sur des études cliniques », avait d’ailleurs lancé une campagne internationale anti-épisiotomie en 2007 déjà, lors du Congrès mondial de médecine périnatale.

Technique de réparation en progrès
Dans le cas où une épisiotomie est indiquée, elle devrait être réalisée de la façon la plus optimale. La technique de réparation a d'ailleurs beaucoup évoluée avec le temps, avec une préférence actuellement pour le surjet, moins douloureux pour la patiente, au lieu des points séparés.

Le Pr Stark a pour sa part mis au point une technique de réparation en deux couches – sans réparation de la paroi vaginale – qui semble provoquer moins de kystes et de dyspareunie (douleurs lors des rapports sexuels avec pénétration) que la technique standard en trois couches.

(Source et plus d'informations: JIM, 26.07.2018)

Notre conseil
Si vous allez bientôt accoucher, parlez-en avec votre médecin. En Suisse, celui-ci est d'ailleurs tenu par la loi de demander le consentement éclairé des patientes pour effectuer une épisiotomie. Ailleurs, ou si le médecin insiste pour la faire, demandez-lui précisément pourquoi, et/ou dans quel cas il pourrait la pratiquer s'il en évoque l'éventualité possible pour le jour où vous mettrez votre enfant au monde.

EW – masexualite.ch


Comment retrouver sa vie intime après l'accouchement

23/05/2017 – Voici un sujet qui devait intéresser tous les (futurs) parents, traité par Santé Magazine.fr, avec les conseils pratiques de www.masexualite.ch pour reprendre sa vie de couple après la naissance de bébé.

Sachez avant tout, jeunes (futurs/es) papas et mamans que: "Il est tout à fait normal de ne plus avoir envie de faire l'amour après une naissance, ou d'avoir peur que les rapports soient douloureux."

Vous y trouverez de nombreux autres articles sérieux sur la sexualité et la vie intime des couples, notamment sous la plume de Daisy Le Corre, qui nous interviewe régulièrement en tant que "sexperts".

(Lire la suite)


Reportage – l'accouchement, un tsunami dans la vie

Canal 9 - 01/01/2017 – Un sujet tout à fait adapté en ce début de nouvelle année - la maternité.
"Les femmes qui vivent l'expérience de donner la vie pour la première fois sont face à une aventure qu'elles n'imaginent souvent pas. Même si pendant neuf mois, elles peuvent anticiper ce moment, elle doivent aussi apprendre à lâcher prise, parce que l'accouchement est toujours une expérience unique."

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Source: Canal9 - Youtube.com

C'est à la fois une délivrance, une séparation, mais aussi une rencontre.
Accouchement, rencontre avec l'enfant, réappropriation de son corps, allaitement, dépression post-partum, vie de couple, etc. L'Antidote nous emmène dans le quotidien de la maternité.

Cette vidéo-reportage de la chaîne valaisanne Canal9, tournée en 2014 donne des informations sérieuses et importantes pour toute future mère, et tout futur père également.

Quelques sites utiles aux parents et futurs parents:

  • www.sage-femme.ch - le site des sage-femmes suisses, avec des informations et conseils utiles pour les parents
  • www.vd.ch - le site de l'administration vaudoise donne une foule d'informations sur les assurances et la maternité, le droit des femmes enceintes au travail. les congés maternité, etc.
  • naitreetgrandir.com - un site français, et un magazine pour les jeunes parents, avec une foule d'infos et de conseils aux parents et futurs parents.
  • www.babyguide.ch - BabyGuide, le Manuel officiel Suisse pour futurs et jeunes parents. C'est un site et également un guide-papier, régulièrement mis à jour en collaboration avec des professionnels.

Grossesse et naissance: n'oubliez pas l'administratif

Source: YouTube


24/11/2016 – Tomber enceinte. puis avoir un enfant, voilà des moments intenses. Et qui peuvent faire oublier des aspects moins émotionnels, dont l'administration qui doit être informée de la naissance notamment, la nécessité d'assurer l'enfant à venir, la demande d'allocations familiales, le choix du nom de famille, ou le fait de déterminer qui aura l’autorité parentale en cas de couple non marié.

La Confédération a donc réalisé cette vidéo informative "Grossesse et naissance" à l'intention des futurs parents.

A voir sur le site de la Confédération www.ch.ch, qui fournit toutes les informations utiles par ailleurs, aussi pour la future mère (et le père bien sûr), notamment en matière d'assurance maladie, ou de documents officiels nécessaires pour diverses démarches (acte de naissance, etc.), ou lors d'un accouchement à l'étranger, etc.

Infos dans les 4 langues nationales et en anglais. Utile et bien fait!


Contraception d'urgence: le dispositif intra-utérin (DIU), le plus efficace

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29/09/2016 – L'institut national pour l'excellence en santé et en soins (NICE, National Institute for Health and Care Excellence) rappelle dans un «standard de qualité», aux praticiens qu’ils ont le devoir d'informer les femmes de la recommandation du DIU, lorsqu’elles font la demande d’une contraception d’urgence, comme le rapporte le site Medscape.com.

Stérilet aussi recommandé par l'OMS

Ce rappel par les autorités sanitaires britanniques va dans le même sens que l'aide-mémoire de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), publié en février dernier concernant la pilule du lendemain et la DIU:

"La contraception d’urgence permet dans la plupart des cas d’éviter la grossesse lorsqu’elle est prise après un rapport sexuel.

Elle peut être utilisée après un rapport non protégé, un échec de la contraception, un usage défectueux d’une méthode contraceptive ou en cas d’agression sexuelle.

Il existe 2 méthodes de contraception d’urgence: la pilule (PCU) ou pilule du lendemain et le dispositif intra-utérin (DIU) au cuivre.
Inséré dans les 5 jours suivant un rapport non protégé, le DIU au cuivre est la méthode la plus efficace de contraception d’urgence.

L’OMS recommande l’un des médicaments suivants pour la contraception d’urgence:
> une dose de levonorgestrel de 1,5 mg,
> ou une dose d'ulipristal de 30 mg, administrées dans les 5 jours (120 heures) du rapport non protégé;
> ou
deux doses de contraceptifs oraux combinés (connus aussi sous le nom de méthode de Yuzpe).

Dans les 5 premiers jours

L’expression contraception d’urgence ou postcoïtale désigne une méthode utilisable pour éviter la grossesse dans les 5 premiers jours qui suivent un rapport sexuel. Elle est conçue pour être utilisée en situation d’urgence, après un rapport non protégé, un échec ou un usage défectueux d’une méthode contraceptive (comme l’oubli de la pilule ou la déchirure du préservatif), le viol ou des rapports non protégés sous la contrainte.

Elle n’est efficace que dans les tout premiers jours après le rapport, avant l’ovulation et avant la fertilisation de l’ovule par le sperme. Elle ne peut interrompre une grossesse déjà installée, ni nuire à un embryon en train de se développer. La contraception d'urgence ne peut interrompre une grossesse déjà établie ou nuire au développement d'un embryon.

UTILE

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Numéro vert "Sexualités, Contraception, IVG" en France: 0800 08 11 11

Le numéro vert « Sexualités, Contraception, IVG » - 0800 08 11 11 - lancé en octobre 2015 en France par le Planning Familial, donne des informations et conseils aux personnes concernées.


Recherche: la pilule contraceptive pourrait réduire le risque de mortalité par cancer de l'ovaire

La pilule contraceptive pourrait réduire le risque de mortalité par cancer de l'ovaire.  © DR
La pilule contraceptive pourrait réduire le risque de mortalité par cancer de l'ovaire. © DR

13/09/2016 – L'utilisation de la pilule contraceptive semble diminuer la mortalité par cancer de l’ovaire. C’est le résultat d’une étude de l'université de Milan, publiée le 6 septembre dernier dans la revue spécialisée Annals of Oncology, comme le rapporte le site Sciences et Avenir i, 7.09.16.

Résultats variables selon les pays - -19,9% de décès en Suisse

L’étude, menée par des chercheurs italiens, dirigés par le Pr Carlo La Vecchia, de l'Université de Milan, a montré que la mortalité du cancer de l'ovaire avait baissé de 10% dans les pays de l'Union européenne entre 2002 et 2012, passant de 5,76 décès pour 100.000 femmes à 5,19 femmes. Cette baisse est variable selon les pays, allant de 0,6% en Hongrie à 28% en Estonie. En Suisse, elle est de 19,9%.
Aux Etats-Unis, cette baisse a été encore plus importante (-16%), tout comme en Australie et en Nouvelle-Zélande (-12%) (chiffres par pays sur http://annonc.oxfordjournals.org)

Moins de traitements hormonaux substitutifs

Selon les chercheurs, cette diminution du cas de cancer de l’ovaire serait probablement principalement du fait de la généralisation de la pilule contraceptive, mais une autre explication pourrait être le déclin de l'utilisation du traitement hormonal substitutif (THS) chez les femmes ménopausées depuis une dizaine d'années.

En effet, alors que les contraceptifs oraux passent pour avoir un effet protecteur contre le cancer de l'ovaire, le traitement hormonal substitutif est soupçonné d'augmenter le risque.

L'étude italienne "est importante dans la mesure où elle montre que l'utilisation passée de traitements hormonaux a un impact sur la mortalité par cancer de l'ovaire au niveau d'une population", a commenté pour sa part le Pr Paolo Boffetta, un expert américain.

Lire l'article entier sur Sciences et Avenir
Lire l'article (en anglais) des chercheurs, paru dans Annals of Oncology http://annonc.oxfordjournals.org/content/early/2016/09/02/annonc.mdw306.full


ACTU EXPRESS - GROSSESSE

Les dangers de la pré-éclampsie

© capture d'écran www.lefigaro.fr
© capture d'écran www.lefigaro.fr

21/08/2016 – Environ 5 % des femmes enceintes en France souffrent de pré-éclampsie. Cette maladie de la grossesse se manifeste à partir du 2ème trimestre.

À ce jour, la pré-éclampsie reste en France une cause majeure de mortalité maternelle et de grande prématurité, et est souvent associée à un retard de croissance intra-utérin, rappelle lefigaro.fr.

Les symptômes

Elle se manifeste par une pression artérielle élevée (≥140/90 mmHg) et par la présence d'une quantité trop importante de protéines dans les urines maternelles (protéinurie > 0,3 g/24 h).
D'autres signes peuvent être présents ou apparaître rapidement: maux de tête, acouphènes, troubles visuels, prise de poids brutale, troubles digestifs, rénaux, hépatiques, pulmonaires… Ils apparaissent généralement dans la deuxième moitié de la grossesse, mais il est désormais clairement établi que cette maladie démarre bien avant, dès l'implantation de l'œuf.
Dès les premiers symptômes, il faut donc consulter, et s'il s'agit d'une pré-éclampsie, la femme enceinte devra être suivie de près.
Lire l'article sur www.figaro.fr


Grande-Bretagne: une maternité pour les femmes victimes de violences sexuelles

© DR - mains de femmes se protégeant
© DR - mains de femmes se protégeant

16/08/2016 – Depuis quelques jours, les femmes enceintes victimes d'agressions sexuelles peuvent se faire accompagner spécifiquement, avec un encadrement spécial, initié par une association dans la nouvelle clinique, ouverte en juillet, destinée aux femmes enceintes victimes d'abus sexuels.

Cette nouvelle clinique a ouvert ses portes il y a quelques jours à Londres, – une première mondiale, selon ses fondateurs. Située au sein du Royal London Hospital, elle a déjà accueilli ses premières patientes.

Elles y recevront un soutien médical et psychologique pendant leur grossesse et après leur accouchement.

"Il est très important que les femmes qui ont été agressées sexuellement se sentent maîtresses d'elles-mêmes et bénéficient d'un accompagnement sur la durée", explique Inderjeet Kaur, sage-femme à la clinique Barts Health NHS Trust.

L'établissement dirige la nouvelle maternité en partenariat avec l'organisation My Body Back (=Me rendre mon corps), aidant les femmes victimes d'abus sexuels.

Ne pas réveiller la douleur

L'un des objectifs des équipes médicales : veiller à ce que les grossesses de leurs patientes ne viennent pas raviver leurs douloureux souvenirs d'agressions sexuelles. "(Durant la grossesse) vous n'avez à nouveau plus le contrôle total de vous-même. Et on touche à des zones avec lesquelles vous n'êtes pas vraiment à l'aise", a ainsi expliqué à l'AFP Pavan Amara, fondatrice de l'organisation My Body Back.

La maternité n'est ouverte pour l'heure qu'aux femmes britanniques. Elle compte une vingtaine de collaborateurs, dont des sages-femmes, des pédiatres et des psychologues.
Plus d'une centaine de femmes se sont également portées volontaires pour participer au projet.

Traumatisme

La chaîne britannique BBC a recueilli plusieurs témoignages de femmes victimes d'agressions sexuelles. Elles y expliquent à quel point l'accouchement pouvait être une autre épreuve traumatisante. Elles parlent d'hallucinations et de souvenirs particulièrement forts de leurs agresseurs qui reviennent violemment lors de la naissance de leur enfant. Une situation difficile à vivre pour elles, mais aussi pour du personnel médical non ou peu formé à ce genre de situations.

Consultations par vidéo

Afin d'aider les femmes de tout le pays, cette maternité spécialisée propose pour l'instant des consultations vidéos à celles qui ne peuvent être suivies chez elles.

Les initiateurs espèrent que ce type de service pourrait également s'installer dans d'autres hôpitaux, car il s'agit d'une initiative nécessaire.

Frottis avec encadrement spécial

Depuis août 2015, les femmes et personnes trans victimes d'agressions sexuelles peuvent faire un frottis vaginal dans un cadre et avec un encadrement spécial, initié également par l'association "My BodyBack".

E.W. - masexualite.ch
Sources: afp – madamefigaro.fr; liberation.fr; My Body Back

Adresse utile pour les victimes de violences sexuelles en Suisse romande:
www.espas.info – Espace de soutien et de prévention pour les personnes concernées par les abus sexuels


ACTU EXPRESS

Licenciements abusifs après un congé maternité encore courants

Marisol Touraine © DR
Marisol Touraine © DR

© capture écran RTS.

10/06/2016 – Constat désolant: en Suisse, des femmes enceintes ou de retour d'un congé maternité, pourtant protégées par la loi, sont harcelées au travail, voire licenciées.

Les politiques reconnaissent le problème et certains veulent même augmenter les sanctions, rapporte cette [enquête de la RTS.|
Voir le reportage et lire l'article]

Sur le même sujet:, cet article de la RTS du 19/05/2016:
Une employée des CFF privée de hausse de salaire après une maternité


La Suisse particulièrement touchée par l'"épidémie de césariennes"

© Capture d'écran - émission Mise au point
© Capture d'écran - émission Mise au point

19/04/2016 – La Suisse est particulièrement touchée par l'"épidémie de césariennes" déplorée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ainsi, plus d'un accouchement sur trois pratiqué de cette manière.

L'émission Mise au Point de la RTS s'est penchée sur ce phénomène.
L'enquête


IVG: tous les actes nécessaires remboursés dès avril en France

Marisol Touraine © DR
Marisol Touraine © DR

21/01/2016 – Marisol Touraine, ministre de la Santé française, poursuit ses engagements en faveur de l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Un an après le lancement d’un plan d’actions spécifiques, elle a ainsi a annoncé le 15 janvier dernier, à l'occasion d’un déplacement dans un planning familial parisien, que tous les examens, consultations et échographies effectués dans le cadre d’une IVG seraient pris en charge à 100 % dès le 1er avril.

L’acte de l’interruption de grossesse en lui-même (par voie médicamenteuse ou par aspiration) est déjà remboursé en intégralité depuis le 31 mars 2013.

Parmi les autres mesures, le numéro national d’information anonyme et gratuit (0 800 08 11 11), ouvert le 28 septembre dernier, rencontre un grand succès, avec plus de 2000 appels mensuels. Succès aussi pour le site dédié ivg.gouv.fr: la fréquentation a doublée pendant la campagne d’information « IVG, mon corps, mon choix, mon droit » de septembre pour atteindre 160 à 180 000 visites par mois.

A noter que les responsables effectuent actuellement un travail de référencement afin que ce site apparaisse en première position dans les moteurs de recherche. Cela notamment pour contrer des portails anti-IVG, qui tentent d’influencer les femmes dans leur décision finale, en se plaçant premiers dans les recherches.


2015

La pilule contraceptive réduirait le risque de cancer de l'endomètre

12/08/2015 – Une étude internationale révèle un effet positif de la pilule contraceptive: elle protègerait du cancer de l’endomètre (cancer du col de l’utérus chez la femme ménopausée), comme l'indique 5minutes.lu

"L'étude anglaise, de l’université d’Oxford a été réalisée auprès de femmes âgées en moyenne de 63 ans, en provenance de plus de 36 pays d'Europe, d'Amérique du nord, d'Asie, d'Australie et d'Afrique du sud. Deux groupes ont été analysés : 27 276 femmes victimes du cancer de l’endomètre et 115 743 autres, ne présentant pas cette maladie."

La pilule contraceptive réduirait le risque de cancer du col de l'utérus ©DR
La pilule contraceptive réduirait le risque de cancer du col de l'utérus ©DR

L'étude a établi que le risque relatif de développer le cancer de l’endomètre est diminué par l’utilisation de contraceptifs oraux. Dans les pays à haut revenus, les chercheurs estiment ainsi que 10 années d’utilisation de la contraception orale réduirait le risque absolu de développer un cancer de l’endomètre avant l’âge de 75 ans de 2/3 à 1/3 sur 100 femmes.
Lire l'article sur 5 minutes.rtl.lu


10 ans d'assurance maternité: le canton de Vaud fait le point

Colloque à l'occasion des 10 ans de l'assurance maternité © DR
Colloque à l'occasion des 10 ans de l'assurance maternité © DR

01/08/2015 – L’allocation maternité a fêté ses 10 ans le 1er juillet dernier. Le Bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes (BEFH), en collaboration avec Profa, le Syndicat des services publics (SSP-VPOD) et le Service social du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), organisent un colloque le 7 octobre 2015 pour marquer le 10e anniversaire de l’allocation fédérale de maternité et proposer un état des lieux.}

Comme on peut le lire sur le site de l'Etat de Vaud:
L’assurance maternité fête ses 10 ans le 1er juillet 2015. La Suisse est le dernier pays d’Europe à l’avoir introduit. Une vingtaine de projets ont été élaborés avant que cette assurance soit acceptée en votation populaire, 60 ans après l’adoption de l’article constitutionnel.

"L’allocation fédérale de maternité assure le 80% du salaire pendant les 14 semaines suivant l’accouchement. Bien que modeste en comparaison avec les Etats voisins, cette allocation représente une amélioration importante pour la santé des mères et des nourrissons. Elle bénéficie également à la relation entre la mère et l’enfant et au couple dans la réorganisation de la vie quotidienne.

Pourtant, des problèmes persistent et des questions demeurent sans réponse. Pourquoi les femmes craignent-elles autant d’annoncer leur grossesse sur le lieu de travail ? Quid du salaire versé en cas d’hospitalisation du nouveau-né ou de la femme suite à un accouchement difficile ? Les conditions de travail sont-elles systématiquement aménagées afin de protéger la santé de la femme enceinte et de l’enfant ? Comment expliquer les réticences envers le congé paternité dont l’absence contribue à renforcer le partage traditionnel des tâches entre les parents ?

Ce colloque propose un état des lieux à partir de regards croisés de professionnel·le·s de la santé, d’expert·e·s et de représentant·e·s des milieux politique, syndical et patronal. "

Infos détaillées


Les troubles sexuels expliquant l'infertilité

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03/02/2015 - "Lorsqu'un désir d'enfant survient, les rapports sexuels retrouvent leur but originel et deviennent souvent source de stress intense quand ils n'aboutissent pas à une grossesse. Plusieurs relations lient la sexualité et l'infertilité: un trouble sexuel peut expliquer l'absence de conception; l'annonce d'une infertilité aura des conséquences directes sur la vie sexuelle du couple et les traitements de l'assistance médicale à la procréation (AMP) sont eux-mêmes à l'origine de complications sexuelles." C'est ce que rapporte le site Allodocteurs.fr.


2014

Dossier IVG: après la votation du 9 février 2014 en Suisse

13/06/2014– Le nombre d'interruptions de grossesse encore en baisse en 2013

"Au cours des dix dernières années, le nombre d'interruptions volontaires de grossesse (IVG) en Suisse n'a pas augmenté, et même mieux, depuis 2004, il ne cesse de diminuer. De 10'853, tous cantons confondus, en 2004, le nombre d'IVG atteint 10'444 en 2013, selon les derniers chiffres publiés par l'Office fédéral suisse de la statistique, ce qui se traduit par 12,3 avortements légaux pour 100 naissances.
En 1960, ce nombre s'élevait à 50 avortements pour 100 naissances. Ces chiffres placent la Suisse en tête des pays européens où le taux d'avortement est le plus bas."
Lire la suite sur bluewin.ch 13/06/2014

Réaffirmation de la prise en charge de l’IVG par l’assurance-maladie obligatoire en Suisse

La Revue des droits de l'homme française – revue universitaire juridique à vocation généraliste traitant le champ des droits de l’homme – rappelle l'histoire de l'avortement en Suisse ainsi que les implications et conséquences de la votation du 9 février 2014.
Un article très complet par Marie Mesnil, 06/03/2014

L'interruption volontaire de grossesse: jamais un acte banal

Le peuple suisse a heureusement voulu préserver le droit essentiel des femmes à l'interruption de grossesse, et rejeté l'initiative qui voulait que l'assurance maladie de base ne prenne plus en charge les IVG. Les femmes s'en réjouissent.
Découvrez l'actualité, des informations objectives et l'histoire de l'IVG en Suisse, ainsi qu'une foule d'informations sur le site créé par l'Union suisse pour décriminaliser l'avortement (USPDA)

Dossiers et informations sur l'avortement en Suisse:
Avorter ne sera jamais banal, ni un acte facile, et deviendrait encore plus difficile si toutes les femmes n'y avaient pas droit, faute de moyens financiers.

Lisez à ce propos:

- Un dossier sur l'avortement en Suisse:, paru sur Planète Santé – procédures administrative et médicale, méthodes d'IVG, etc. (lire)


Le stress contribuerait à l'infertilité féminine

29 et 30/03/2014

Au 1er Salon des femmes

Sexualité féminine: un trouble sexuel n'est pas un fatalité
Présentation par Ellen Weigand, auteure de "Ma sexualité (femme)", dans le cadre du 1er Salon des Femmes à Chavornay.


Stress au féminin et infertilité, © DR
Stress au féminin et infertilité, © DR

26/03/2014

Le stress doublerait le risque d'infertilité féminine

Selon une étude américaine de l’Ohio State University, publiée dimanche dans la revue Human reproduction, le stress retarderait la grossesse et accroîtrait l’infertilité chez la femme.
L'étude portait sur 501 femmes américaines âgées de 18 à 40 ans, sans problème de fertilité connu et qui commençaient à essayer de concevoir un enfant.

Les chercheurs les ont suivi durant un an jusqu'à ce qu'elles soient tombées enceintes dans le cadre de l'étude LIFE (Longitudinal Investigation of Fertility and the Environment).
Ils ont ensuite analysé la salive de 373 femmes pour connaître leur taux de cortisol et d’alpha-amylase, 2 biomarqueurs connus de stress. Résultats: les femmes à niveaux élevés d’alpha-amylase étaient 29% moins susceptibles de tomber enceinte chaque mois que celles avec un niveau faible de ces biomarqueurs. Ces mêmes femmes stressées étaient par ailleurs aussi deux fois plus susceptibles d'être déclarées infertiles.

Ces conclusions ont été présentées dans le Journal of Epidemiology and Community Health. Les chercheurs font appel aux médecins pour qu'ils prodiguent une information meilleure, plus rigoureuse aux parents sur ces risques pour l'enfant à venir, et qu'ils prônent l’abstinence totale d’alcool durant la grossesse.
Dans le public subsiste en effet souvent encore un doute sur une quantité minimale qui pourrait être sans effets sur le foetus.

Facteurs de risque de fausse couche
Une étude danoise, publiée en février dernier dans la revue d'obstétrique et gynécologie internationale (An International Journal of Obstetrics and Gynaecology) avait par ailleurs identifié 9 facteurs de risque évitables de fausse couche:

  • la quantité d'activité physique,
  • la consommation d'alcool,
  • la consommation de tabac,
  • la consommation de café,
  • des facteurs de risques professionnels (travail de nuit),
  • le fait de soulever plus de 20 kg par jour,
  • l'âge de la mère à la conception,
  • le poids (surpoids ou souspoids) de la mère avant la grossesse
  • des maladies vénériennes diagnostiquées avant la grossesse.

© www.masexualite.ch, 14/03/2014
A lire également l'excellent article de fond de Jean-Yves Nau sur le site Planète Santé

En cas de traumatisme quel qu'il soit, ne tardez pas à consulter, pour atténuer et prévenir les conséquences de toutes sortes, sur votre santé et votre bien-être!




Femme se tenant la tête
Femme se tenant la tête

STRESS POST-TRAUMA: Risque d’obésité confirmé chez les femmes

La prédisposition au syndrome de stress post-traumatique (SSPT) a déjà été liée à la ghréline, une hormone déjà connue pour stimuler l’appétit et favoriser l’adiposité. Cette nouvelle étude, de l’École Mailman de l'Université Columbia confirme le SSPT comme un facteur majeur de risque d'obésité chez les femmes. Les conclusions, publiées dans la revue JAMA Psychiatry, confirment, en effet, que les femmes qui souffrent du SSPT prennent du poids bien plus rapidement.
(Copyright © 2013 AlliedhealtH www.santelog.com (22/11/2013)


L'interruption volontaire de grossesse n'est jamais un acte banal

Février 2014 – Le peuple suisse a heureusement voulu préserver le droit essentiel des femmes à l'interruption de grossesse, et rejeté, le 9 février 2014, l'initiative qui voulait que l'assurance maladie de base ne prenne plus en charge les IVG. Les femmes s'en réjouissent.

Mais les détracteurs des IVG restent actifs. Ainsi, en Espagne, on aimerait à nouveau les interdire...

Voici quelques articles choisis, pour vous faire une opinion, tout en sachant qu'avorter ne sera jamais un acte banal, ni facile!

Lisez à ce propos:


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clac
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L'excellent commentaire post-votations de Michaela Bovolenta, secrétaire centrale SSP (rubrique Actualités).
- La chronique de Mélanie Chappuis dans Le Temps
- Un dossier sur l'avortement en Suisse: procédures administrative et médicale, méthodes d'IVG, etc. (lire)

Ailleurs dans le monde:
- Un sondage français montrant comment l'opinion publique a évoluée depuis les années 70.
– La loi sur l'égalité française révisée préciserait que désormais que le recours à l'interruption volontaire de grossesse est ouvert à toutes les femmes qui ne veulent pas poursuivre leur grossesse. Un article paru sur BFMTV le 03/06/2014
– Chili: Un premier pas vers la légalisation de l'avortement sous condition - un article du Journal de Montréal du 31/05/2014


Grossesse: les risques de la consommation d'alcool


No alcool mothers! (© DR)
No alcool mothers! (© DR)

14/03/2014

Risques de complications à l'accouchement

Boire de l'alcool durant la grossesse, même en très faible quantité, augmente les risques pour le bébé, en particulier des complications pendant l’accouchement et l'accouchement prématuré.
C'est ce que rappelle à nouveau une étude de l’Université de Leeds soutenue par la Food Standards Agency (Agence de sécurité britannique), menée sur plus de 1300 femmes enceintes.


"Le sexe après la grossesse, aussi bien voire mieux qu'avant"

13/02/2014 – Une étude de Magicmaman.com rapporte que 80% des jeunes pères trouvent la jeune maman tout aussi désirable voire plus qu'avant l'accouchement

"Quelle future maman n'a jamais eu peur d'être délaissée par son compagnon après la naissance de son premier enfant?

Que les femmes dans cette situation se rassurent. Une enquête sur la sexualité des jeunes parents, réalisée par l'organisme de sondage Respondi pour le site Magicmaman.com révèle que 80% des jeunes papas trouvent la jeune maman aussi -voire plus- désirable après l'accouchement qu'avant la grossesse."

Lire la suite de l'article sur www.lexpress.fr

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